08 octobre 2007

On refait les horaires après un mois!

Quand Safwan en a parlé, je ne le croyais pas. Je me disais qu'elle avait eu une mauvaise information tant cette nouvelle me semblait incroyable. J'ai vérifié le tout et je me sens mal à l'aise d'avoir douté d'elle parce que ce qu'elle mentionnait était tout simplement vrai!

Une école du 450 a récemment dû réimprimer les horaires de ses élèves et déplacer une journée pédagogique afin de permettre au personnel d'apporter les ajustements nécessaires. Le motif: une importante hausse de la clientèle scolaire non prévue a entraîné plusieurs modifications d'horaires à la rentrée, mais la direction de cette école a dû se résoudre à refaire les horaires de façon massive afin de mieux respecter le nombre d'élèves par classe.

Selon cette direction, cette réimpression a pour conséquences principales, pour les élèves, d'occasionner des changements d'enseignants et même de cours optionnels. Elle oublie cependant de parler du matériel acheté pour rien, des livres lus pour rien, des notes de cours prises pour rien... Bref, dans certains cas, c'est comme si on commençait l'année avec un mois de retard! Et je ne parle pas des enseignants qui ont sûrement dû voir leur horaire ainsi que leur tâche modifiée et qui devront revoir leur planification de cours pour aborder la matière en mode «panique».

Depuis plus d'une dizaine d'années, on ne cesse d'indiquer aux enseignants de cette région que le nombre d'élèves par école diminuera sous peu. On oublie cependant le formidable boom immobilier qui amène des familles déjà constituées (donc avec des adolescents) à s'y installer, ce qui a pour résultat que, si les écoles primaires se vident lentement pour l'instant (la baisse est moins forte qu'anticipée), les écoles secondaires, elles, sont en pleine expansion.

Dans un récent article de L'actualité, on rapportait le cas de la Suède qui donne les pleins pouvoirs aux directions d'école. Avec ce cas rapporté par Safwan, on peut se questionner. Je ne crois pas que ce soit de gaieté de coeur que la direction de cette école à dû agir de la sorte, mais une telle opération catastrophe un mois après le début de la rentrée peut nous laisser songeurs.

Et puis, il y a aussi ces parents qui savent qu'ils déménagent et qui inscrivent leur enfant à la dernière seconde...

5 commentaires:

bobbiwatson a dit…

Si on était en Suède on pourrait mettre la faute sur le directeur (ou la directrice) de l'école. Mais ici, c'est qui le coupable? J'espère que les parents vont se lever et crier très fort leur colère pour devoir payer pour une erreur "de la direction de l'école".

A.B. a dit…

Bon, on doute de ma parole, maintenant ? :oP Mes sources sont on ne peut plus fiables: deux amies et anciennes collègues qui travaillent dans cette école m'alimentent au moins hebdomadairement.
Dimanche, j'ai parlé à une amie qui enseigne dans cette école. Elle fera de la récupération tous les midis de la semaine à venir pour tenter de reprendre la matière manquée par les nouveaux venus. Cauchemar de planification: elle est légèrement en retard sur les autres enseignants dans un niveau et pas mal en avance dans l'autre, donc des élèves recevront de la matière pour une deuxième fois et d'autres devront hypothéquer tous leurs midis de la semaine pour essayer de se remettre à flot. Rares sont les enseignants qui enseignent la même chose exactement en même temps, donc la situation se répète dans les autres matières et autres niveaux également.
Dégueulasse comme situation.

Le professeur masqué a dit…

Bobbi: il y a peut-être des circonstances atténuantes, mais elles ont avantage à être bonnes. Si j'avais un enfant à cette école, je serais en beau fusil.

Safwan: tu me le dis que j'ai encore du mal à y croire!

Ness Eva a dit…

C'est où??? C'est où???

OUFFF- Je ne voudrais pas que mon horaire soit toute modifiée à ce temps-ci de l'année... C'est plate de tout recommencer!

Le professeur masqué a dit…

Un petit ajout: ce sont surtout, réforme oblige, les élèves de quatrième et de cinquième secondaire qui ont connu ce bonheur de voir des changements à leur horaire.