Un article paru dans la revue L'actualité traite de la Suède et de la façon dont y est gérée l'éducation. Je vous invite fortement à le lire puisqu'il risque d'être annonciateur de certains changements qu'on pourrait voir au Québec d'ici quelques années.
Par exemple, on retrouve, dans le pays des magasins IKEA, les notions de «bons d'éducation» si chère à l'ADQ. La gestion des écoles a aussi été déléguée aux municipalités. On y parle également de la liberté pour un directeur d'embaucher qui il veut et le salaire des enseignants est relié à l'atteinte de certains objectifs et de leur rayonnement extérieur.
Cependant, ce texte de L'actualité n'est pas assez précis pour juger véritablement de ces pratiques. Il est difficile de juger un système scolaire entier avec si peu d'informations. D'ailleurs, le texte ne semble présenter surtout qu'un côté de la médaille et aura pu aller plus loin dans l'analyse.
N'empêche: certains feront bien du millage avec ces quelques informations et tout cela donne l'impression qu'on commence à préparer le terrain lentement... très lentement.
Une dernière remarque: donner les pleins pouvoirs aux directions d'école au Québec? Pas sûr. Certains auraient besoin d'une préparation adéquate ou de bien s'entourer.
Par exemple, on retrouve, dans le pays des magasins IKEA, les notions de «bons d'éducation» si chère à l'ADQ. La gestion des écoles a aussi été déléguée aux municipalités. On y parle également de la liberté pour un directeur d'embaucher qui il veut et le salaire des enseignants est relié à l'atteinte de certains objectifs et de leur rayonnement extérieur.
Cependant, ce texte de L'actualité n'est pas assez précis pour juger véritablement de ces pratiques. Il est difficile de juger un système scolaire entier avec si peu d'informations. D'ailleurs, le texte ne semble présenter surtout qu'un côté de la médaille et aura pu aller plus loin dans l'analyse.
N'empêche: certains feront bien du millage avec ces quelques informations et tout cela donne l'impression qu'on commence à préparer le terrain lentement... très lentement.
Une dernière remarque: donner les pleins pouvoirs aux directions d'école au Québec? Pas sûr. Certains auraient besoin d'une préparation adéquate ou de bien s'entourer.
13 commentaires:
Hey oui, j'ai lu moi aussi. Pas très/assez précis en effet, malheureusement. Dans l'article tout a l'air d'aller pour le mieux dans le meilleur des mondes mais qu'en est-il en vrai? Pour ce qui est de la formation et de la préparation qui serait necessaire à une telle méthode de gestion de la scolarité, c'est indéniable qu'elle devrait etre plus que solide pour ne pas mener tout droit au fiasco! Mais serait-ce pire que maintenant?
Cela m'étonne, par contre, de ne pas lire de commentaire sur l'article portant sur cette "orthographe modifiée"... je trouve cela d'une abhération! Sujet sans doute maintes fois dissequé par le passé j'imagine, je n'ai pas tout lu ton blogue.
Non, pas touché encore. mais ça ne devrait pas tarder. : )
Pleins pouvoirs au directions... ouf... non...
C'est vrai que ça semble être le paradis sur terre! Trop irréel pour être applicable ici. Par contre, engager des profs en se basant sur leur compétence plutôt que sur leur ancienneté, il serait temps que ça se fasse ici. Faisons place à la compétence.
Dans les années 70, mon oncle conseiller pédagogique à fait le tour des pays scandinaves pour voir comment fonctionnaient leur système d'éducation. (Tous ça payé par la CS ou le MEQ avec plein d'autre CP...) On aura jamais ça ici!!!: IL Y A SEULEMENT UNE CINQUANTAINE DE FONCTIONNAIRE DANS LEUR MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION!!! ET PLUS OU MOINS DE CS!!! Vous avez déjà entendu parler d'un fonctionnaire qui prépare consciemment une réforme qui va faire disparaître sa job??? Il y a plus de fonctionnaires au MELS que dans toute la fonction publique de Suède… Il y a 30 ans, on y pensait, dans 30 ans on y pensera encore. Dormez sur vos deux oreilles, on aime ça le statu quo au Québec!
Bulle: à moins de leur verser une grosse prime de séparation comme avec les sénateurs de la Chambre haute (équivalent québécois du Sénat) à l'époque...
Mais le tout est fort improbable comme vous le souligner.
Pas facile d'être directeur d'école au Québec. Même avec une vision, il y a trop de contraintes pour qu'ils puissent faire de réels changements. De plus, le mouvement perpétuel des direction en font des gestionnaires de passage. Ils ne deviennent que très rarement attachés à leur école. C'est pourquoi ils la "gestionnent" plus qu'ils ne la dirigent... Ça leur enlève aussi beaucoup de crédibilité auprès des enseignants avec qui ils travaillent. Qui a envie de se laisser mener par un capitaine temporaire qui n'a pas vécu les remous du passé (et qui bien souvent s'en fout complètement...), et qui ne vivra pas les vagues à venir(et qui bien souvent s'en fout complètement...)?
Magrah: bon point! Des contraintes, il y en a des syndicales, mais aussi des organisationnelles provenant directement des CS elles=mêmes.
De plus, avez-vous remarqué à quel point les directeurs ne parlent pas dans tout le débat entourant la réforme, sauf ceux évidemment dont le discours reflète la pensée ministérielle?
Enfin, il y a aussi les directions carrièristes qui gèrent leur avenir. Il y a beaucoup de politique rendu à ce niveau.
C'est incroyable quand on pense que toutes les directions d'école sont d'anciens enseignants... J'ai hâte qu'on demande aux futurs candidats à la fonction qu'ils obtiennent au moins 25 signatures de support de la part des collègues, ça aussi on en parle.
Hobbit: et les ensiegnants devraient avoir le droit d'évaluer leur direction, il me semble.
Je suis hors sujet, je veux seulement dire qu'on ne peut pas laisser de commentaires à propos de la sublime photo qui inaugure ta section photo-ballon. Quel dommage! ;-)
Oufff... certains directeurs se taperaient des méchants trips de pouvoir!! Pas sure que c'est une très bonne chose!!
L'article est intéressant, mais comme vous (et certains autres lecteurs) le précise, il manque de données précises!!!
«Enfin, il y a aussi les directions carrièristes qui gèrent leur avenir. Il y a beaucoup de politique rendu à ce niveau.»
Le côté politique : mon premier directeur, dans l'école où je suis depuis 14 ans maintenant, insistait constamment sur ce côté de sa fonction qui occupe tant de place... Je l'ai toujours retenu, car ce vieux sage (qui est resté plus de 17 ans directeur dans la même école) était, justement, un sage !
Les (jeunes) directions carriéristes d'aujourd'hui ne réussiront pas, vraisemblablement, à avoir autant de longévité, car ils se brûleront un moment ou l'autre lors d'une gaffe politique plus ou moins monumentale...
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