Un petit ajout au sondage à l'effet que les Québécois estiment que les conventions collectives des enseignants nuisent aux services offerts aux élèves.
Ce matin, c'est Chantal Longpré, de la Fédération québécoise des directions d'établissements (FQDE), qui rajoute son grain de sel. D'après le journaliste, Mme Longpré «déplore que la «tâche» des profs soit aujourd'hui «décortiquée à la minute près» dans les conventions collectives.»
Pardon? Le décorticage de l'horaire à la minute près fait suite à la négociation sur l'équité salariale qui a amené la partie patronale à vouloir contrôler à la minute près, justement, notre tâche. Ce n'était pas une demande syndicale, à ce que je sache. D'ailleurs, ce sont les commissions scolaires et les directions d'école qui imposent ce modèle d'organisation du travail aux enseignants.
Cette dame reproche également à l'ancienneté de nuire aux élèves: «Le roulement de personnel se fait beaucoup par ancienneté. Un plus vieux peut prendre la place d'un plus jeune. Cela signifie qu'il faut toujours réexpliquer comment fonctionne l'école.»
Mais sur quelle planète vit-elle? Chez nous, les profs, quand ils ont une tâche qui fait leur affaire, ne bougent pas. Les plus anciens conservent les mêmes tâches depuis des années. Les mouvements de personnel chez les profs ayant de l'ancienneté sont extrêmement rares. Les jeunes, eux, sont davantage confrontés à des changements parce qu'ils servent de tampons pour la hausse ou la baisse du nombre d'élèves, par exemple.
Il y a des limites à publier n'importe quoi sans vérifier ses informations.
1 commentaire:
Cette dame aurait besoin d'une sérieuse mise à jour!
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