23 août 2009

Dons d'Hydro-Québec: l'argent des autres et le financement des écoles privées

J'ai longtemps attendu avant de revenir sur la récente saga des dons effectués par Hydro-Québec. À la fois parce que chaque jour apportait son lot de rebondissements croustillants mais aussi parce que je voulais prendre le temps de réfléchir davantage sur cette affaire hautement électrisante. Mon commentaire est long et documenté. Bonne lecture!

Si vous voulez ne vous en tenir qu'à la partie décapante de mes propos, je vous suggère la lecture du chapitre intitulé Opération bullshit qui vous permettra de voir comment on essaie parfois de vous prendre pour des imbéciles.

Résumé des faits

Le 13 août, André Noël, du journal La Presse, révèle que le collège Notre-Dame reçoit 250 000$ d'Hydro-Québec. La bombe médiatique est lancée! Le même jour, en raison du tollé soulevé dans l'opinion publique, ce collège renonce au don d'Hydro-Québec. Enfin, la ministre des Ressources naturelles, Natahalie Normandeau, annonce qu'Hydro-Québec reverra ses pratiques en matière de dons et de commandites en matière d'éducation.

Le 14 août, le PQ demande la tête de Thierry Vandal, président d'Hydro-Québec.

Toujours le 14 août, La Presse rappelle que la société d'État avait versé 150 000 $ à la campagne de financement de la section de droit civil de l'Université d'Ottawa.

Le 18 août, La Presse rapporte, cette fois-ci, que c'est le collège Brébeuf qui renonce à un don de 200 000$ de la part d'Hydro-Québec.

Le 19 août, on apprend que cinq autres écoles ont reçu des dons d'Hydro-Québec: 10 000 $ à la Loyola High School, 5000 $ à la Fondation de l'école Saint-Joseph de Saint-Hyacinthe ainsi que 1000 $ à la Fondation de l'école Jean-Paul II de Baie-Comeau et 500 $ à la Fondation Villa Sainte-Marceline de Westmount. (information reconfirmée ici, )

Le 20 août, La Presse nous apprend qu'Hydro-Québec s'est engagée à verser 50 000 $ au Conference board du Canada alors que le président-directeur général d'Hydro, Thierry Vandal, siégeait aussi au conseil d'administration du groupe de réflexion et d'analyse économique lorsque la commandite a été accordée.

Le 20 août toujours, le séminaire de Sherbrooke annonce qu'il continuera à toucher aux 165 000$ que lui versera Hydro-Québec au cours des 12 prochaines années.

Un avant-propos

Mais avant de débuter, soulignons que ce sont majoritairement les écoles privées et les institutions d'enseignement supérieur qui récoltent des fonds privés par le biais de fondations. Cela explique-t-il le fait que les écoles privées aient été davantage privilégiées par Hydro-Québec? Je ne le crois pas.

La mission de certaines sociétés d'État

Tout d'abord, ceux qui s'offusquent qu'une société d'État fasse des dons devrait savoir que cette pratique est répandue. Elle permet de lui assurer une certaine visibilité. En 2008, les dons et commandites d'Hydro atteignaient 25,9 millions $ tandis que les commandites de Loto-Québec se chiffraient 15,6 millions $ (ici).

Par exemple, Hydro-Québec commandite certains festivals et organismes culturels ainsi que des événements sportifs. À ce sujet, plusieurs organisateurs craignent (ici et ici) d'ailleurs pour leur financement. Également, Hydro-Québec a aussi une importante collection d'objets d'art inuit tandis que Loto-Québec possède sa collection de tableaux.

Est-ce le rôle d'une société d'État d'agir ainsi? On peut bien évoquer le «rôle social» de celle-ci, comme le fait Lucien Bouchard, président du conseil d'administration de l'Orchestre symphonique de Montréal. Cependant, dans un contexte ou l'on cumule déficit sur déficit, je crois que ces institutions devraient réfléchir sur leurs pratiques et se recentrer sur leur mission première au lieu de verser dans cette forme de mécénat. Sur ce point, il est discutable de voir des entreprises d'État s'arroger des missions «sociales» sans pour autant être redevables envers les contribuables et citoyens que nous sommes. Mais bon: chacun a droit à son opinion et je suis sûr que certains artistes seraient très contrariés que Loto-Québec n'achète plus leurs oeuvres, par exemple.

D'autre part, en quoi une société d'État qui exerce un monopole a-t-elle besoin d'assurer sa visibilité corporative? On comprend qu'Hydro-Québec fasse de la publicité pour prévenir les accidents reliés à l'électricité ou vanter ses services, mais on ne comprend moins qu'elle en fasse pour signaler simplement sa présence dans l'univers québécois.

Les critères guidant les sociétés d'État

Ce qui a choqué dans le présent débat, c'est tout d'abord une question d'apparence: Hydro-Québec semble favoriser des institutions d'enseignement privées et même une université située à l'extérieur du Québec! Dans les faits, on oublie que l'université de Sherbrooke a, elle aussi, reçu des sommes d'argent de notre électrisante société d'État.

On avouera qu'il y a quand même de quoi s'étonner qu'Hydro-Québec verse de l'argent à l'université d'Ottawa ou encore un collège privé comme Brébeuf qui ne manque aucunement de moyens financiers avec une fondation qui cumule 10 millions $. Tout cela, alors que le réseau public d'éducation au Québec manque cruellement d'argent. Marie-Andrée Chouinard note d'ailleurs justement: «Cette générosité sélective est choquante, mais elle n'est que le reflet d'une sottise: l'incapacité chronique de l'État à défendre une école publique fondée sur l'égalité des chances.»

Cette situation nous ramène aux critères encadrant les dons de cette nature. Ils semblent tout simplement inexistants!

Ces dons ont-ils été faits pour des raisons de visibilté? Si oui, il est clair qu'on ne s'intéressait qu'à une frange de la population: celle qui regroupe une certaine élite financière ou sociale.

Ces dons ont-ils été fait pour des raisons «sociales»? Si oui, on peut remarquer que'ils ne s'adressaient certainement pas à ceux qui en ont le plus de besoin dans noter société. Hydro-Québec a-t-ell déjà entendu parler des petits déjeuners gratuits qu'on offre aux enfants dévaforisés pour s'assurer qu'ils soient concentrés en classe?

L'apparence de conflit d'intérêts

Ce qui est aussi ressorti de toute cette saga, c'est bien sûr cette notion de conflit d'intérêts dans lequel seraient empêtrés certains dirigeants d'Hydro-Québec (ici, ici et ici). On a l'impression d'une caste supérieure qui finance les institutions propres à son rang ou pour lesquelles elle a des intérêts personnels, un peu comme un réseau d'amis qui se connaissent et qui s'entraident mutuellement. C'est ici que le proverbe «Charité bien ordonnée...» prend tout son sens. À vous de juger:

Collège privé Notre-Dame (250 000$): le PDG d'Hydro-Québec, Thierry Vandal, a étudié dans cette institution et en est président du conseil d'administration.

Collège privé Jean-de-Brébeuf (200 000$): le PDG d'Hydro-Québec, Thierry Vandal, a étudié dans cette institution, de même pour le président du conseil d’administration de la société d’État, Michael L. Turcotte, qui participe également à cette décision (ici)

Séminaire de Sherbrooke (180 000 $): le premier ministre du Québec, Jean Charest, est un diplômé de cet établissement privé.

Université d'Ottawa (150 000$): la campagne de financement de cette université était dirigée par la vice-présidente exécutive d'Hydro-Québec, Marie-José Nadeau, une diplômée de l'Université d'Ottawa.

S'il n'y a pas eu directement de conflit d'intérêts, on peut remarquer que les administrateurs ont sûrement dû rendre heureux quelques-unes de leurs connaissances. Et quoi de mieux que de partager l'argent des autres pour rendre des connaissances heureuses?

Opération bullshit

Un autre élément à retenir de cette saga est bien sûr la façon dont les relationnistes et les politiciens ont tenté de gérer les dommages engendrés par celle-ci et de remplir les citoyens comme s'ils étaient des valises.

Avant d'aller de l'avant avec quelques perles couvertes de boue, soulignons que le PDG d'Hydro-Québec n'a fait aucune déclaration. Pas un seul mot. Stratégie médiatique ou mépris?

Collège Notre-Dame (les installations sportives) :

«L'objectif de notre commandite est de faciliter l'activité physique chez les jeunes et l'accessibilité à la communauté environnante, le quartier Côte-des-Neiges étant l'un des plus défavorisés à Montréal.» - M. Taschereau, porte-parole d'Hydro-Québec.

«Le terrain sera également utilisé par les autres ligues de soccer durant les fins de semaine et par les jeunes de l'arrondissement qui participent au camp de jour du collège pendant l'été.» - le collège Notre-Dame

Le secrétaire général du collège, Vincent Grégoire, a dit que la commandite d'Hydro visait à permettre au collège de se priver des revenus de location de ses installations pour offrir ces dernières aux organismes communautaires de l'arrondissement. - selon La Presse.

Dans les faits, selon La Presse, le collège Notre-Dame est déjà l'un des mieux pourvus au Québec en matière d'installations sportives. De plus, il a reçu en 2007 du MELS une contribution de 800 000$ pour l'aménagement d'un nouveau terrain de soccer-football.

De plus, André Noël notait que le dernier bulletin de la Fondation du collège indiquait que «Les sommes reçues jusqu'à maintenant ont «permis d'entreprendre la première phase de notre développement, soit l'aménagement d'un terrain de sports synthétique... et d'une piste de course.»

Collège Notre-Dame (le rôle de Thierry Vandal):

François Taschereau, porte-parole d'Hydro-Québec, a répété jeudi que M. Vandal n'avait pas pris part à la décision. «Il ne s'est pas placé en conflit d'intérêt, a-t-il dit. Il n'a pas d'enfant au Collège Notre-Dame et n'avait aucun intérêt personnel à cette contribution, qui visait à faciliter l'activité physique chez les jeunes et l'accessibilité des installations sportives à la communauté environnante.»

Collège Brébeuf:

«Le projet (de partenariat avec Hydro-Québec) aurait permis de rendre nos installations sportives, inoccupées pendant l'été, accessibles à des jeunes vivant dans le quartier Côte-des-Neiges/Notre-Dame-de-Grâce, indique le collège dans son communiqué. Convaincus du bien-fondé d'un tel projet, nous tenterons de trouver un nouveau partenaire pour assurer sa réalisation. Cette décision ne remet pas en cause la construction du nouveau complexe sportif du collège, dont l'inauguration est prévue en janvier 2010. » - le collège Brébeuf

«40 000$, ce n'est pas un gros montant, a dit Russell Flanagan, le directeur des ressources humaines du collège. Cela paie à peine le salaire annuel d'une personne pour surveiller les installations sportives.» - le collège Brébeuf

Collèges Notre-Dame et Brébeuf:

À propos de l'accessibilté accrue des jeunes défavorisés des quartiers ou sont situés ces deux collèges privés, on ne peut passser sous silence ce texte de La Presse qui tend à montrer qu'on s'est drapé dans de nobles intentions pour justifier ces dons.

Ainsi, Denise Beaulieu, la directrice du Centre communautaire de loisirs de Côte-des-Neiges, s'interroge: «Je parle à titre personnel, dit-elle, mais il me semble que si on veut contribuer aux loisirs communautaires, on aide directement les organismes qui s'occupent de loisirs communautaires. Ça tombe sous le sens, non?»

Seulement deux écoles privées ont reçu des dons:

Dans son communiqué, Hydro-Québec indique qu'elle n'a fait aucune contribution à d'autre établissement d'enseignement secondaire. (ici) - Hydro-Québec

Oups... il y en avait cinq, semble-t-il.

Don à l'université d'Ottawa:

Le directeur des communications d'Hydro-Québec, François Taschereau, indique que la faculté de droit civil de l'institution ontarienne est fréquentée par un grand nombre d'étudiants québécois. - Hydro-Québec

So what? Il y a combien de Québécois étudiant à l'UQAM, d'après lui?

Séminaire de Sherbrooke :

Ce montant a déjà été affecté à l'implantation de nouveaux laboratoires de sciences, de même qu'à un projet d'efficacité énergétique. - Le Nouvelliste

Ah bien tiens, chez nous aussi, on manque de laboratoires!

En entrevue mercredi, le directeur général du Séminaire de Sherbrooke, André Métras, a rappelé que les écoles privées doivent trouver les 40 % des sommes non financées par l'État et réussir, par leur mode de gestion, à offrir des services de qualité aux élèves. Les établissements privés s'investissent tout autant, notamment en ce qui a trait à la lutte au décrochage scolaire. - Le Nouvelliste

Je reviendrai sur cet argument faux et carrément mensonger, mais avouez que M. Métras vous a tiré quelques petites larmes...

La ministre Normandeau:

«Il faut faire la part des choses. Lorsqu'il y a conflit d'intérêts, c'est que les gens en tirent un avantage personnel et dans ce cas-ci, ce n'est pas le cas», a affirmé Nathalie Normandeau, ministre des ressources naturelles.

Et rendre des connaissances heureuses, ce n'est pas avantageux?

Une petite conclusion

Dans les faits, ce qui a choqué le Québécois moyen, c'est que ce sont très majoritairement des écoles privées qui ont tiré avantage des dons de l'Hydro-Québec et cette drôle impression de copinage entre gens de la haute société.

Quant à moi, il est indécent qu'en matière d'éducation, cet argent ne puisse pas bénéficier aux jeunes Québécois issus de milieu modeste ou défavorisé. De restreindre ces sommes reliées au gouvernement à une élite bien choisie choque le sens commun le plus élémentaire.

Là-dessus, je trouve savoureuse la remarque de la chroniqueure Michèle Ouimet: «Si Hydro ne peut pas donner d'argent au privé, pourquoi le ministère de l'Éducation, lui, peut-il y déverser des centaines de millions chaque année?» Parce que, dans le fond, c'est bien du financement des écoles privées dont on parle ici.

Profitons de ces quelques lignes pour décerner une mauvaise note à André Pratte de La Presse. Ce dernier semble s'étonner de l'effarement du public pour une subvention venant d'une société d'État à une école privée: «Or, il n'y a là absolument rien de répréhensible. Les écoles privées jouent un rôle essentiel au Québec, rôle que le gouvernement reconnaît depuis des décennies en les subventionnant.» Or, ne comprend-il pas que c'est justement ce financement qui est fréquemment remis en question par une partie importante de la société? En ce qui concerne le don au collège Notre-Dame, celui-ci parle d'un faux pas de la part de Thierry Vandal et souligne que, sous sa gouverne, les bénéfices d'Hydro-Québec ont atteint des records. On est rendu maintenant à combien de faux pas de la part de M. Vandal, au fait? Et pour ce qui est des bénéfices records, quoi de plus simple à atteindre quand on augmente les tarifs sans arrêt?

Enfin, je me permettrai enfin de souligner la chronique que Jean-Simon Gagné du quotidien Le Soleil consacre à toute cette affaire et qui m'a bien fait sourire. M. Gagné est peu connu dans la métropole et c'est regrettable.

10 commentaires:

Le Prof a dit…

Si le coeur vous en dit, allez lire les éditoriaux de Mme Collard et de M. Pratte sur Cyberpresse. Vous m'en donnerez des nouvelles...

Le professeur masqué a dit…

Le prof: je modifiais mon texte quand votre commentaire est arrivé. Moi, André Pratte... pu capab...

Le Prof a dit…

Prof masqué: Disons que son jupon lucide dépasse pas mal... J'ai trouvé quelque peu simpliste la logique qu'il expose dans son éditorial "Paranoïa [sic] public-privé" publié ce matin.
http://www.cyberpresse.ca/opinions/editorialistes/andre-pratte/200908/22/01-894984-paranoia-public-prive.php

Les grands perdants de toute cette histoire sont les parents et les élèves du système public. Les premiers parce qu'on laisse entendre que s'ils envoient leurs enfants au public, ils ne se soucient pas de leur éducation (malheureusement, c'est vrai dans quelques cas) et les seconds parce qu'on leur dit implicitement que s'ils n'ont pas le "profil du privé", ils ne méritent pas qu'on les encourage.

Si Hydro avait vraiment voulu gagner sa cause et rallier la population, son PDG aurait dû faire un don à une école publique de Montréal-Nord et encourager les jeunes du quartier à s'impliquer. Mais bon, c'est sûr que c'est pas mal moins prestigieux...

Anh Khoi Do a dit…

En lisant l'éditorial d'André Pratte, je ne pouvais pas m'empêcher de penser qu'il a vraiment fait du raisonnement en bloc. Selon lui, toute personne critiquant le moindrement le financement offert à une poignée d'écoles semi-privées est par définition «un apôtre de l'État infini». Il est drôlement bien placé pour parler! S'il défendait réellement le droit du secteur privé (le vrai?) d'être présent en éducation, il pourrait au moins faire preuve de cohérence en souhaitant que le secteur privé en éducation soit réellement dérèglementé. Après tout, pourquoi donner de l'argent à des gens (du moins la majorité d'entre eux) qui n'ont pas mérité d'envoyer leurs enfants au «privé» faute de moyens alors que c'est, dans une société idéale, un privilège qui s'acquiert par la taille du porte-feuille?

Anonyme a dit…

Ce qui me tire les larmes, c'est que 40 000 $, c'est bien peu d'argent (sic). À peine les paiements du chauffage, l'hiver, d'environ quoi... 60-70 familles?

Je n'admets pas qu'une société d'État, quelle qu'elle soit et que cela se soit déjà fait ou pas, répande NOTRE argent sans que nous ayons notre mot à dire.

Un monopole qui ne cesse d'augmenter ses tarifs, prétendant qu'elle a des surplus et qu'elle doit gérer une chute possible des prix, qui gaspille les rivières et toute la vie qui en dépend prétendant (simultanément, non, mais faut le faire) que les réserves sont insuffisantes.

Je trouve le ton que tu utilises bien gentil, compte tenu du manque de respect de HQ mais du gouvernement aussi, envers nous et envers les gens qui sont incapables de payer leurs dettes à HQ et craignent jour après jour de se voir couper le chauffage... ou l'électricité.

Merci pour toute cette recherche et ton temps. Et je te souhaite une rentrée fort agréable avec des étudiants passionnants.

Zed ¦)

Drew a dit…

Calisse j'adore!!!

Moi j'trouve qu'Hydro est en masse visible avec le compte mensuel que je reçois...

J'oublie le monopole.

Tout un travail de recherche que t'as fait là bravo er merci pour les infos

Drew a dit…

Oups désolé si mes jurons m'ont fait passer dans le colimateur... J'vais faire attention la prochaine fois promis

A.B. a dit…

Selon moi, une société d'État ne peut être gérée comme une entreprise privée. C'est ce que semble faire Vandal. Oui, Loto-Québec et la SAQ commanditent des événements. La différence? Ces deux autres sociétés d'État n'exercent pas le même type de monopole qu'Hydro. Nous ne sommes pas obligés d'acheter des gratteux ou de l'alcool (quoique...lol). Mis à part les sans-abri, personne ne se passe d'électricité. C'est en ce sens que le tout est inacceptable à mon avis.

En passant, je suis de retour avec un billet, Professeur masqué. :O)

Anonyme a dit…

Oh Prof masqué, me permets-tu d'interrompre juste une minute?

Ça alors! Safwan! Quel plaisir de te rencontrer! J'espère que tu vas bien.

Je pensais justement à toi encore aujourd'hui, alors que je me procurais Antidote, car je sais combien tu l'adores. Il n'est pas encore installé.

Bon alors cette fois, tu es une « commentatrice d'estrade » qui de temps à autre lance la balle?

J'espère que ta rentrée se passe bien et tout le reste aussi.

En tout cas, pour revenir au sujet.... tout un choc! :D

Au plaisir!

Zed ¦)

A.B. a dit…

@ Zed:
Journaliste d'estrade a repris du service, en effet! J'espère te relire chez moi. Ce sera avec grand plaisir :O)