27 novembre 2010

Quand Pauline ne comprend pas

Pauline Marois commente le tout dernier sondage Crop-La Presse.

Ce dernier indique que le PQ, avec Gilles Duceppe, balaierait littéralement le Québec avec 49% des votes. Le PQ de Marois aurait 38% des votes contre le PLQ.

Mais là où c'est rigolo, c'est quand on découvre que Pierre Curzi ou Bernard Drainville ferait mieux qu'avec elle en obtenant 40 et 39% des suffrages. Quand des lieutenants donnent des résultats similaires que ceux de leur chef qui bénéficie normalement de plusieurs avantages médiatiques, il y a un problème. Mais madame Marois ne voit rien de cela.

Pis encore, on apprend que 77% des gens sondés croient que Jean Charest devrait quitter son poste contre 59% pour Pauline Marois. Quand on les questionne à savoir qui ferait le meilleur premier ministre, Mme Marois récolte 20 %, M. Charest 13 % et Gérard Deltell 8 %.

Pourquoi «pis encore»? Parce que c'est la même Pauline Marois qui n'arrive pas à se démarquer nettement d'un premier ministre qu'elle a qualifié récemment de pire «depuis trente ans».

Madame Marois semble nier les évidences les plus évidentes: «La façon dont je dirige le PQ depuis que je suis à la tête du parti a permis de retrouver la voie de la victoire.» Elle ne semble pas comprendre que les gens ne voteront pas pour elle, mais contre Jean Charest.

Celle-ci en rajoute: «Je veux qu'on m'évalue en fonction des résultats. Les résultats jusqu'à maintenant sont positifs et nous permettraient de remporter les prochaines élections.» Les résultats? Avec n'importe qui d'autre, le PQ serait encore plus populaire. Voilà les résultats.

Je ne peux pas croire que cette femme serait la prochaine première ministre. Le Québec a déjà assez souffert actuellement. Faudra-t-il qu'il s'en rajoute encore pour un autre mandat?

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Et n'oubliez pas, cher monsieur masqué, que c'est sous son «règne» comme ministre de l'éducation que la réforme a été enclenchée. Depuis, nous ne l'entendons pas beaucoup en parler et prendre position. Quelle est sa position face à cette grande supercherie? Y a-t-il quelqu'un au PQ qui pourrait nous en informer?

Jean-Pierre Proulx a dit…

Les médias ont une tendance fâcheuse a désigné les politiciennes par leur prénom. Mme Royal a subi du Ségolène par ci et par là.

On ne fait pas la même chose pour les hommes (si ce n'est pour Mario Dumont, parce qu'il était jeune. C'était le petit Mario).

De grâce, M. le Professeur masqué, ne succombez plus à cette mauvaise mode!

Le professeur masqué a dit…

Et René Lévesque, lui? Il était jeune? La façon dont on désigne quelqu'un est très révélatrice dont la façon dont on l'estime parfois.

Jean-Pierre Proulx a dit…

"[...] une tendance fâcheuse a désigné [...]".

Correction et excuses: "à désigner"!

Misère!