11 août 2007

Un ancien premier ministre et l'éducation

Comme parent, on choisit toujours ce qu'on estime le meilleur pour nos enfants. Nos gestes, nos choix en ce sens valent souvent plus que bien des paroles et des discours politiques.

Dans le Journal de Monréal, section sports, Lucien Bouchard nous en apprend quand même un peu sur son appréciation du réseau scolaire québécois.

Ainsi, dans un texte portant son son fils, Simon, on nous indique que ce dernier fréquente le collège privé Brébeuf. Là ou, par contre, on peut réagir est lorsque l'ancien premier ministre du Québec suggère à son garçon de poursuivre ses études aux États-Unis: «Mes parents, eux, sont convaincus que le système scolaire alliant parfaitement l'excellence sportive et scolaire est celui des États-Unis.»

Merci papa Lucien pour cette appréciation.
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Ajout du dimanche, après réflexion.
J'ai trouvé ce qui me choquait finalement à la la lecture de cet article. C'est une certaine inadéquation entre un discours nationaleux du genre «Au Québec, on est capables!» et cette suggestion parentale. Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'idée mais, parfois, devant de tels changements, pourquoi est-ce moi qui me sent l'imbécile?

5 commentaires:

Le Prof a dit…

C'est parce qu'on travaille pas assez, nous, les profs au Québec. On manque de lucidité...

Prof Malgré Tout a dit…

Ensuite, on se demande pourquoi le privé est si bien subventionné...

Corruption.

Le professeur masqué a dit…

J'ai trouvé ce qui me choquait finalement à la la lecture de cet article. C'est une certaine adéquation entre un discours nationaleux du genre «Au Québec, on est capables!» et cette suggestion parentale. Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'idée mais, parfois, devant de tels changements, pourquoi est-ce moi qui me sent l'imbécile?

A.B. a dit…

Lulu est quand même à la tête des Lucides. Il est cohérent avec sa nouvelle idéologie (oh! le gros mot...hihihi). Je l'imagine maintenant pas mal plus adéquiste que péquiste, notre Lulu national. Si ma mémoire est bonne, Mario Dumont (encore au couches à l'époque) et lui avaient d'ailleurs travaillé ensemble lors du référendum de 1995.

Sylvain a dit…

De la même façon, nous avons des profs de l'école publique qui ne jurent que par le privé quand vient le temps d'envoyer leurs enfants à l'école... le tout en continuant de vanter leur propre travail excellent dans une école publique ! (NAture humaine et paradoxe : pléonasme ?