Bon, le Journal de Montréal y va d'une série de reportages sur l'Allemagne qui oblige les jeunes à aller à l'école jusqu'à dix-huit ans, quitte à leur imposer des amendes ou à réduire le chèque d'assurance-sociale de leurs parents. Avec un taux de persévérance scolaire de 94%, ce pays est d'ailleurs un premier de classe mondial alors que le Canada est 19e.
Je veux bien qu'on regarde ailleurs pour analyser les solutions qui sont appliquées pour améliorer notre système scolaire. Mais, une question: les jeunes Allemands s'en tirent comment quand on évalue la qualité de leurs connaissances-compétences?
Personnellement, je connais une façon simple et magique de régler le décrochage. On permet aux élèves de tout faire à l'école et on les diplôme sans les évaluer sérieusement. Zéro décrochage, qu'en dites-vous?
Au rythme ou les choses vont, tout ce débat va finir par être vidé de sa substance. Je veux bien réduire le décrochage. Mais on est en train d'oublier que le diplôme qu'on décerne vaille quelque chose. On compare souvent le Québec avec d'autres provinces canadiennes. On oublie cependant de préciser ou se situent ces autres provinces quand on évalue leurs élèves.
8 commentaires:
J'applaudis ce billet.
Ça va faire le behaviorisme ! L'école n'est pas une carotte.
Le système en Allemagne est assez différent d'ici.
Je mets un lien d'un billet d'une amie qui y a enseigné un an et qui explique un peu le fonctionnement compliqué des différents écoles.
http://azurdemai.blogspot.com/2008/08/10-ans-choisir-son-avenir.html
Les Allemands n'en disent pas que du bien, loin de là!
Concernant l'évaluation :
http://azurdemai.blogspot.com/2009/06/quelle-drole-didee.html
http://azurdemai.blogspot.com/2008/10/des-lves-comme-les-ntres.html
(au troisième paragraphe)
Miss math: Non un bâton...
Un autre prof: merci pour ces trois liens très intéressants. je connaissais un peu le système allemand parce que j'ai accueilli des élève de ce pays lors d'échanges culturels. Mais rien ne bat les commentaires personnels que je viens de lire.
Motiver les élèves n'est pas nécessairement la bonne solution!
Qu'on permette à ceux qui veulent accéder à des cours professionnels d'y accéder même si ils n'ont pas leur français de 5.
Qu'on cesse de faire entendre aux jeunes qui sont en difficultés qu'ils pourront toujours se reprendre en allant aux adultes? Pourquoi pensez-vous qu'il y a tant d'élèves de 17 à 19 ans aux adultes: c'est la solution facile!
Le modèle allemand serait probablement trop contraignant pour nos jeunes. Dans 10 ans cela pourrait peut-être efficace.
Au Québec, tout se passe en bloc de 10 ans. Pas besoin de carotte!
Quoi que, si on y regarde bien, la carotte actuelle n'est-ce pas de permettre à nos jeunes de 3-4 et 5 d'aller aux adultes pour se remettre en selle? Je ne mets nullement les cours aux adultes au piloris.
Le gouvernement a essayé une solution semblable en 97-99: la taxe à l'échec.
À part vider considérablement les poches des étudiants, la mesure n'a rien donné de concret.
Stagiaire: remarque tout à fait pertinente.
Difficile à oublier... j'ai passé dans le tordeur...
Bravo pour l'Allemagne! J'opte pour les méthodes drastiques qui impliquent systématiquement les parents! Tant d'incompétence parentale ici.On va jouer comme Zed, le mot à frapper ici est..."paresseu".
Oui, oui, c'est bien le mot!
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