Petite série de textes sur le problème de la drogue à l'école dans le Journal de Montréal ce matin (ici et ici).
Personnellement, j'ai un problème avec l'angle choisi dans celle-ci. Pourquoi cibler l'école? Pourquoi est-ce à l'école de régler ce problème? Après tout, un jeune ne consomme pas qu'à l'école? Si on se mettait à utiliser des chiens renifleurs sur ma rue, je suis convaicu qu'il trouverait des substances illégales sans problème chez quelques-unes de mes voisins qui ont des enfants.
Je comprends que l'école peut être un lieu d'achats, au même titre que le dépanneur en face de celle-ci, que l'aréna du coin. Mais pourquoi est-ce à l'école de s'occuper de ce problème? Pourquoi doit-elle prévoir des budgets pour contrer ce phénomène?
En passant, en Finlande, vous savez, le pays dont on s'est inspiré pour la réforme, on peut obliger un jeune à passer un test de dépisatge et à suivre une thérapie à ce sujet. Essayez cela au Québec: on s'en reparlera...
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Lecture à suggérer: ce texte de Rue Frontenac ou l'on voit bien que la famille est un facteur important dans la consommation chez les jeunes:
Le milieu familial des jeunes semble en cause selon cette étude qualifiée d’exploratoire par son auteure. La consommation précoce a été remarquée dans des familles où la discipline est inconstante et où l'implication parentale dans les activités scolaires et sociales est faible.
5 commentaires:
On cherche plus souvent un bouc émissaire qu'à régler un problème. Plutôt que de s'attaquer à la source du mal, on chercher des moyens de rejeter le blâme sur autrui. L'école est pratiquement toujours considérée comme le problème et on se dit que c'est là qu'il faut agir.
Mais comme tu le dis si bien, il est clair que le milieu familiale à un rôle bien plus important à jouer.
(Tu vois, je ne t'ai pas oublié!)
Je ne crois pas non plus que ce soit un phénomène nouveau.
Ça ne veut pas dire qu'on ne doive pas s'en inquiéter.
Mais c'est tellement vendeur lorsqu'on blame l'école! Enfin, ça doit l'être puisque le jdm s'en donne à coeur joie à toutes les rentrées.
Dure journée : c'est moi qui devrais arriver avec mon petit bar portatif à l'école...pas les étudiants!
S'cusez là.
Pour une fois, le Privé et le Public sont égaux: ils vivent le même problème de drogue/alcool.
J'entendais qu'il y avait de la drogue dans toutes les écoles du Québec... Ça me semble un peu exagéré...
Bien sûr ça fait longtemps, mais tout de même, je n'ai jamais été sollicitée, on ne m'a jamais offert de drogue... du primaire à l'université... Je n'en ai jamais cherché non plus, mais bon... ça ne doit pas être si facile que ça... L'école de ma fille avait 54 élèves en tout, pas sûre qu'elle était un marché si visé... et oui, les parents ont certainement à y voir... du moins un peu... Bien que souvent, ce sont plus les pairs qui ont mauvaise influence !
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