La saga de l'ïlot Voyageur est l'occasion pour le gouvernement de recentrer la mission de cette entité universitaire. Ouach! je sens que j'emploie un vrai langage de gestionnaire. Vite, un savon!
Déjà, le fait que Super Lulu (Lucide Man Bouchard, pour les intimes) soit dans le décor est un signe tangible qu'on se dirige vers d'importants changements. Puis, s'est ajoutée la démission de la rectrice par intérim qui refuse d'être la femme de ménage de la ministre Courchesne.
Il est clair que le déficit actuel a servi de prétexte parfait pour sortir le couteau. À se demander si on n'a pas laissé volontairement les choses aller, alors que les étudiants et les enseignants sonnaient la sonnette d'alarme depuis des mois, pour mieux passer l'UQAM à la moulinette.
Je vous recommande trois textes intéressants à ce sujet:
- une lettre de Claude Corbo, ancien recteur de l'UQAM;
- un article sur la démission de la rectrice par intérim de l'UQAM;
- une lettre de Daniel Gagnon;
- une lettre d'Éthel Groffier.
2 commentaires:
Moi j'imagine toujours le savon Dove, il laisse la peau tellement plus douce. J'imagine que c'est la même chose pour la langue! *clin d'oeil*
J'aime beaucoup Corbo... Il est dans mon coeur, surtout quand il dit :
Bien sûr, il incombe toujours à toute université de gérer ses fonds le plus rigoureusement possible [...]. Cependant, de telles pratiques de gestion ne font pas disparaître une situation de sous-financement; au mieux, elles limitent les dégâts. L'UQAM a ses responsabilités, l'État a les siennes. Il ne faut pas confondre les deux.
Je trouve ça criant de vérité...
D'ailleurs, nous marchons vers la grève à grands pas ma foi... l'AG mardi prochain. Un ami de Qc, m'a dit avoir trouvé dans son journal étudiant :
Vas y avoir une grève cet aut., l'AFESH de l'UQÀM le veut.
J'ai eu quand même un peu peur, l'appel à la tradition est une erreur de logique... hum....
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