Il y a des titres d'articles de journaux qui me font rager. Celui-ci par exemple: «André Caron appelle au professionnalisme des enseignants». Comme si on n'était pas des professionnels...
Pourtant, quand on lit ce texte, on s'aperçoit que le titre aurait pu être tout autre: «La Fédération autonome de l'enseignement déplore les courts délais imposés aux enseignants, l'absence de directives et la désorganisation chronique du ministère de l'Education depuis l'implantation de la réforme.»
Si on a à questionner le professionnalisme de quelqu'un, il me semble bien que ce ne soit pas celui des enseignants qui maintiennent à bout de bras un système d'éducation mal géré par les commissions scolaires et victime de réformes totalement improvisées par le MELS.
6 commentaires:
Faudrait se questionner sur le professionnalisme du journaliste, en tout cas! :-) À moins que lui-même n'ait pas compris le sens de ses écrits! ;-)
Bon. Un autre journaliste à taper sur les doigts...lol L'article n'est pas signé (Presse canadienne), donc on ne sait pas qui est le ou la «coupable» ;=)
Sans vouloir défendre le journaliste anonyme (!), souvent, les titres ne proviennent pas des journalistes eux-mêmes, mais bel et bien du pupitre qui choisit ce qu'il va mettre pour "accrocher l'opinion publique", etc. Désolant pour nous, enseignants ! Encore une fois...
Sylvain: effectivement, les titres ne sont pas toujours le fruit du journaliste.
Mais la réforme, c'est parfait voyons!!! En tout cas c'est ce que nos chargés de cours en enseignement (pas biaisés du tout même s'ils ont travaillé à son élaboration) tentent de nous enfoncer dans le cerveau à coup de PowerPoint. L'une de mes chargées de cours, mercredi dernier, a passé le 3h à s'excuser de nous faire un cours magistral, puis que ce n'était pas sanctionné par la réforme comme type d'enseignement... alors que la semaine d'avant, une autre chargée de cours (beaucoup plus réaliste) nous a martelé qu'il n'était écrit NULLE PART dans le Renouveau pédagogique qu'il fallait bannir le magistral... bref un beau foutoir :) Fak le professionnalisme là, c'est un concept aussi galvaudé que le mot réforme en ce moment.
Tiens, tiens, la réforme et son contenu ne seraient pas enseignées clairement à l'université. Je suis surpris...
Tout cela me rappelle en passant ce prof qui nous enseignant comment faire une gestion de classe dynamique. Il avait la collection d'acétates les plus endormants du monde...
Enregistrer un commentaire