Touchant, ce portrait d'une jeune enseignante dans Le Devoir aujourd'hui.
Deux phrases m'ont fait sourire:
«J’ai plus appris dans mes quatre stages que dans mes quatre années à l’université. C’est incroyable, le nombre de fois où je me suis demandé ce que je faisais là», lance Jessica.
Est-ce le lot de certaines formations, de certaines professions? Peut-être. Mais je m'aperçois que j'ai dit les mêmes choses il y a plus de vingt ans.
«Il y a plusieurs choses que je vais payer de ma poche».
Ça me rappelle ce vieux gag de prof: «L'enseignement est la seule profession où tu piques des choses de la maison pour les apporter au travail.»
Bonne rentrée, madame Jessica! La passion, c'est encore le plus important.
29 août 2013
27 août 2013
Éducation physique n'égale pas activité physique
Petite lettre publiée sur le site Internet de La Presse:
Saines habitudes secondaires
Je suis actuellement au secondaire et je ne peux plus supporter cette situation alarmante. On ne nous fait pas bouger! Il n'est point rare que lors d'une semaine normale de cinq jours nous n'ayons qu'une seule période d'une heure d'éducation physique. Ajoutez à cela des menus de cafétéria qui se prétendent « santé », mais qui offrent des salades à des prix exorbitants et donnent pratiquement les hamburgers, on ne peut être surpris de savoir qu'un jeune sur trois a un problème de poids. Il serait temps qu'on se réveille si on ne veut pas avoir des files d'attente longues jusqu'à Québec dans les hôpitaux de Montréal.
Philippe Morin-Aubut, Montréal
En tout respect, j'en ai marre de ce lot d'âneries. La présence à l'école représente environ 35 heures par semaine pour un élève. Il lui reste donc 133 heures pour bouger et faire des activités sportives. Au Québec, il est impossible de décoller un jeune d'un écran, peu importe sa taille (de l'écran ou du jeune...). Bien des parents n'incitent pas leurs enfants à bouger et, à voir ce qu'on retrouve généralement dans les chariots d'épicerie, il n'est pas dit qu'ils les nourrissent sainement.
On n'a pas besoin d'un cours spécialisé pour prendre une marche, faire du vélo ou frapper un ballon. Vient un temps où l'on doit arrêter de demander ce que les autres peuvent faire pour nous pour se demander ce que l'on peut faire pour soi.
Saines habitudes secondaires
Je suis actuellement au secondaire et je ne peux plus supporter cette situation alarmante. On ne nous fait pas bouger! Il n'est point rare que lors d'une semaine normale de cinq jours nous n'ayons qu'une seule période d'une heure d'éducation physique. Ajoutez à cela des menus de cafétéria qui se prétendent « santé », mais qui offrent des salades à des prix exorbitants et donnent pratiquement les hamburgers, on ne peut être surpris de savoir qu'un jeune sur trois a un problème de poids. Il serait temps qu'on se réveille si on ne veut pas avoir des files d'attente longues jusqu'à Québec dans les hôpitaux de Montréal.
Philippe Morin-Aubut, Montréal
En tout respect, j'en ai marre de ce lot d'âneries. La présence à l'école représente environ 35 heures par semaine pour un élève. Il lui reste donc 133 heures pour bouger et faire des activités sportives. Au Québec, il est impossible de décoller un jeune d'un écran, peu importe sa taille (de l'écran ou du jeune...). Bien des parents n'incitent pas leurs enfants à bouger et, à voir ce qu'on retrouve généralement dans les chariots d'épicerie, il n'est pas dit qu'ils les nourrissent sainement.
On n'a pas besoin d'un cours spécialisé pour prendre une marche, faire du vélo ou frapper un ballon. Vient un temps où l'on doit arrêter de demander ce que les autres peuvent faire pour nous pour se demander ce que l'on peut faire pour soi.
26 août 2013
Les enseignants: des professionnels qu’on ignore
Lorsque
le Renouveau pédagogique a été mis de l’avant, ils ont été nombreux les
enseignants qui ont affirmé que cette réforme ne tiendrait pas la route et se
casserait les dents au secondaire pour des raisons logistiques et pratiques. On
ne les a pas écoutés avec les résultats que l’on sait. Bien sûr, ici et là, on a
accusé certains syndicats d’avoir tout fait pour torpiller cette initiative,
mais il n’en demeure pas moins qu’elle était véritablement inapplicable au
secondaire.
Il y
a deux ans, le premier ministre du Québec, Jean Charest, en mal de publicité,
lançait un programme d’installation de tableaux blancs interactifs dans toutes
les écoles du Québec. Encore une fois, des voix enseignantes se sont élevées
pour dénoncer cette mesure improvisée et dont la pertinence pédagogique restait
à démontrer. On constate aujourd’hui que les «empêcheurs de tourner en rond»
avaient malheureusement raison.
L’année
dernière, voilà que les services régionaux d’admission des différents cégeps du
Québec décidaient que, pour la cinquième secondaire, seules les notes du
premier bulletin serviraient à établir la sélection des jeunes. Ce fut la
consternation dans les écoles secondaires, surtout chez ceux qui enseignaient
aux finissants. Mais peu importe les raisons
logiques et fondées qu’ils invoquaient, rien n’y fit et la machine
administrative alla de l’avant (ici, ici et ici).
Aujourd’hui,
sans aucunement justifier leur décision, j’apprends que ces mêmes services
régionaux d’admission au collégial changent d’idée et recommandent que «les écoles
transmettent dans les délais fixés par les organismes concernés, les résultats
des deux premiers bulletins.» Plusieurs questions méritent d’être posées, dont celle concernant les
raisons qui ont amené un pareil changement. Ainsi, des élèves auraient-ils été
pénalisés par cette façon de procéder?
Pour
ma part, ce que cette série d’évènements tend surtout à démontrer au fil des
ans est que, non seulement les autorités administratives en éducation écoutent
peu les enseignants, mais que cette attitude entraine des prises de décisions parfois
couteuses et inefficaces. Quelle place fait-on véritablement aux enseignants
dans le système éducatif québécois? Ceux qui siègent sur les divers comités
ministériels sont-ils si représentatifs des enseignants de la base et des
différentes réalités vécues sur le terrain? Dans les hautes sphères du pouvoir,
comment se fait-il que les interventions des professionnels que sont les
enseignants soient si souvent écartées?
Les
années passent et rien ne semble avoir changé, surtout pas les lacunes du
système scolaire québécois. De façon incompréhensible, on continue d’ignorer
l’avis des gens qui sont souvent les mieux placés pour comprendre les défis
auxquels il fait face. On veut que les enseignants soient des professionnels, on
souhaite qu’ils agissent comme des professionnels mais on continue pourtant de
les mépriser comme si leur avis ne provenait pas de professionnels.
25 août 2013
Rate my teacher...
Les sites de quotation sont sur la sellette depuis qu'un hôtelier de Québec a bêtement décidé de poursuivre un client insatisfait pour une mauvaise critique sur le site TripAdvisor.
Aujourd'hui, Le Journal de Montréal traite de ce qui constitue selon moi un dinosaure en éducation: le site Ratemyteachers.com. Pourquoi dinosaure? Parce que celui-ci date de plus de cinq ans et a perdu sa nouveauté auprès des jeunes.
À l'époque, certains mes collègues méritants étaient ulcérés des propos difammatoires et parfois haineux qu'on retrouvait sur ce site jusqu'à ce qu'un jour, ils voient apparaitre sur leur profil des tonnes et des tonnes de compliments, des mots gentils, des évaluation démentiellement positives et des commentaires très fantaisistes. Oui, pendant deux jours, je me suis amusé à remplir leur profil de la sorte en passant d'un ordinateur à l'autre dans mon école.
Ratemyteacher.com est un site qui ne comprend pas de filtre et qui accepte les commentaires anonymes. Niveau de fiabilité très faible. Aussi bien en profiter. L'art de contrer la bêtise par la bêtise.
Pour ma part, j'ai toujours rêvé d'un site du genre Ratemystudents.com. J'imagine les commentaires négatifs que les enseignants pourraient y laisser:
- aurait besoin de se laver.
- est rendu à cinq grand-mères mortes.
- son chien est mal nourri puisqu'il mange des devoirs.
- a des parents intimidateurs et harcelants.
- simule les crises de larmes à la perfection.
Mais un tel comportement, aussi jouissif puisse-t-il être, ne serait pas professionnel.
Aujourd'hui, Le Journal de Montréal traite de ce qui constitue selon moi un dinosaure en éducation: le site Ratemyteachers.com. Pourquoi dinosaure? Parce que celui-ci date de plus de cinq ans et a perdu sa nouveauté auprès des jeunes.
À l'époque, certains mes collègues méritants étaient ulcérés des propos difammatoires et parfois haineux qu'on retrouvait sur ce site jusqu'à ce qu'un jour, ils voient apparaitre sur leur profil des tonnes et des tonnes de compliments, des mots gentils, des évaluation démentiellement positives et des commentaires très fantaisistes. Oui, pendant deux jours, je me suis amusé à remplir leur profil de la sorte en passant d'un ordinateur à l'autre dans mon école.
Ratemyteacher.com est un site qui ne comprend pas de filtre et qui accepte les commentaires anonymes. Niveau de fiabilité très faible. Aussi bien en profiter. L'art de contrer la bêtise par la bêtise.
Pour ma part, j'ai toujours rêvé d'un site du genre Ratemystudents.com. J'imagine les commentaires négatifs que les enseignants pourraient y laisser:
- aurait besoin de se laver.
- est rendu à cinq grand-mères mortes.
- son chien est mal nourri puisqu'il mange des devoirs.
- a des parents intimidateurs et harcelants.
- simule les crises de larmes à la perfection.
Mais un tel comportement, aussi jouissif puisse-t-il être, ne serait pas professionnel.
21 août 2013
Les cauchemars de la rentrée
«Je perds le contrôle de mes groupes.»
«Ma classe est située à côté de la fournaise.»
«Le directeur a décidé de changer ma tâche sans m'en parler.»
«Les moisissures entrainent la fermeture de mon école et ont mangé mon matériel pédagogique.»
Ces quelques phrases résument les cauchemars que vivent actuellement la nuit certains de mes collègues. La rentrée, avec son lot d'inconnu, suscite habituellement plusieurs appréhensions et des sommeils agités.
J'ai longtemps connu ces moments désagréables. Ne pas dormir la veille de la rentrée. Ne pas dormir avant le premier jour de classe. Ne pas dormir tout court. Plus maintenant. Je vieillis. Ou je suis devenu sage. Ou les deux à la fois.
On pourrait croire que ce comportement est le lot d'individus qui manquent de confiance. Pourtant, je suis convaincu que ce n'est pas le cas. Un enseignant est un être émotif, sensible et je suis toujours surpris de constater toute l'émotion, toute la fébrilité que peut engendrer ce retour au travail.
Contrairement à ce que l'on peut penser, être enseignant n'est pas un petit boulot routinier. Chaque année entraine sa part d'insécurité et, pour vivre une bonne année au travail, il y a une foule de facteurs qui entrent en compte. Un changement de local peut bouleverser tout un quotidien. Et il y a les élèves: comment seront-ils? Hériterais-je de cas-problèmes?
Alors, on ne dort pas parce qu'on est trop occupé à anticiper le pire.
Zen. Sois zen. Et respire.
Et vous, vous en faites des cauchemars de rentrée?
«Ma classe est située à côté de la fournaise.»
«Le directeur a décidé de changer ma tâche sans m'en parler.»
«Les moisissures entrainent la fermeture de mon école et ont mangé mon matériel pédagogique.»
Ces quelques phrases résument les cauchemars que vivent actuellement la nuit certains de mes collègues. La rentrée, avec son lot d'inconnu, suscite habituellement plusieurs appréhensions et des sommeils agités.
J'ai longtemps connu ces moments désagréables. Ne pas dormir la veille de la rentrée. Ne pas dormir avant le premier jour de classe. Ne pas dormir tout court. Plus maintenant. Je vieillis. Ou je suis devenu sage. Ou les deux à la fois.
On pourrait croire que ce comportement est le lot d'individus qui manquent de confiance. Pourtant, je suis convaincu que ce n'est pas le cas. Un enseignant est un être émotif, sensible et je suis toujours surpris de constater toute l'émotion, toute la fébrilité que peut engendrer ce retour au travail.
Contrairement à ce que l'on peut penser, être enseignant n'est pas un petit boulot routinier. Chaque année entraine sa part d'insécurité et, pour vivre une bonne année au travail, il y a une foule de facteurs qui entrent en compte. Un changement de local peut bouleverser tout un quotidien. Et il y a les élèves: comment seront-ils? Hériterais-je de cas-problèmes?
Alors, on ne dort pas parce qu'on est trop occupé à anticiper le pire.
Zen. Sois zen. Et respire.
Et vous, vous en faites des cauchemars de rentrée?
19 août 2013
Cellulaire en classe: on radote en Ontario
La Fédération des enseignants de l'élémentaire de l'Ontario (FEEO) a demandé l'interdiction des téléphones cellulaires en classe. Est-ce moi ou, en éducation, on radote pas mal?
Tout d'abord, je savais que le Québec ne partageait pas plusieurs points avec les autres provinces canadiennes, mais les jeunes ont des cellulaires au primaire en Ontario? Autour de moi, après quelques vérifications, les cellulaires au primaire sont exceptionnels pour ne pas dire inexistants. Pourtant, dans ce texte, on affirme: «Aujourd’hui, à 10 ans, un enfant sur quatre possède un téléphone portable. Ils sont huit sur dix à l’adolescence.» Un sur quatre? Vraiment?
De plus, au Québec, je ne connais pas d'école primaire ou secondaire qui accepte l'utilisation du cellulaire en classe, à moins d'une permission spéciale basée sur des considérations pédagogiques. Certains gérants d'estrade sévissant sur les plateformes Internet ou dans les médias l'ignorent ou confondent cette situation avec ce qui se passe au cégep ou à l'université. Au secondaire, un cellulaire utilisé de façon fautive est aussitôt saisi et remis à la direction. Généralement, c'est le parent qui doit venir chercher l'appareil confisqué. Parlant de parents, il faut souligner que l'école ne bénéficie pas toujours du vaillant support de certains d'entre eux. À mon école, pour régler le problème, chaque parent signe en début d'année un avis indiquant qu'il a pris connaissance des règlements qu'on y retrouve et qu'il s'engage à les respecter. Ça règle certaines choses...
Par ailleurs, la FEEO s'inquiète des rayonnements électromagnétiques et des points d'accès WIFI. «Il y a des raisons de s'inquiéter pour la santé et la sécurité des membres, surtout des femmes», affirme Sandra Wash, une représentante du district de Peel.
Jusqu'à présent, la majorité des recherches n'établit pas de lien entre ce rayonnement et des problèmes de santé. Je ne dis pas qu'il faut cesser de s'intéresser à cet aspect de certaines nouvelles technologies mais, même si on interdisait de façon préventive sans base scientifique rigoureuse les cellulaires et les WIFI dans les écoles, celles-ci sont déjà noyées par d'autres réseaux que ceux établis par des réseaux scolaires. On enlèverait une goutte d'eau ou deux dans l'océan. Je déteste ce genre d'argument mais, par moment, il faut être pragmatique.
Je vous invite à aller lire les commentaires des internautes à la suite de cet autre texte. Certains sont affligeants:
- «Ça serait bien aussi ici mais c'est mission impossible,les carrés rouges feraient une grêve et empecheraient la majorité des étudiants d'avoir acces aux cours.»
- «Mission impossible dans la Belle Province qui est controlée par le syndicat des enseignants.»
- «il est grandement temps que les professeurs se reveillent et ne tolerent pas le cell en classe....ronnn...ronzzzz...zzzz»
Tout d'abord, je savais que le Québec ne partageait pas plusieurs points avec les autres provinces canadiennes, mais les jeunes ont des cellulaires au primaire en Ontario? Autour de moi, après quelques vérifications, les cellulaires au primaire sont exceptionnels pour ne pas dire inexistants. Pourtant, dans ce texte, on affirme: «Aujourd’hui, à 10 ans, un enfant sur quatre possède un téléphone portable. Ils sont huit sur dix à l’adolescence.» Un sur quatre? Vraiment?
De plus, au Québec, je ne connais pas d'école primaire ou secondaire qui accepte l'utilisation du cellulaire en classe, à moins d'une permission spéciale basée sur des considérations pédagogiques. Certains gérants d'estrade sévissant sur les plateformes Internet ou dans les médias l'ignorent ou confondent cette situation avec ce qui se passe au cégep ou à l'université. Au secondaire, un cellulaire utilisé de façon fautive est aussitôt saisi et remis à la direction. Généralement, c'est le parent qui doit venir chercher l'appareil confisqué. Parlant de parents, il faut souligner que l'école ne bénéficie pas toujours du vaillant support de certains d'entre eux. À mon école, pour régler le problème, chaque parent signe en début d'année un avis indiquant qu'il a pris connaissance des règlements qu'on y retrouve et qu'il s'engage à les respecter. Ça règle certaines choses...
Par ailleurs, la FEEO s'inquiète des rayonnements électromagnétiques et des points d'accès WIFI. «Il y a des raisons de s'inquiéter pour la santé et la sécurité des membres, surtout des femmes», affirme Sandra Wash, une représentante du district de Peel.
Jusqu'à présent, la majorité des recherches n'établit pas de lien entre ce rayonnement et des problèmes de santé. Je ne dis pas qu'il faut cesser de s'intéresser à cet aspect de certaines nouvelles technologies mais, même si on interdisait de façon préventive sans base scientifique rigoureuse les cellulaires et les WIFI dans les écoles, celles-ci sont déjà noyées par d'autres réseaux que ceux établis par des réseaux scolaires. On enlèverait une goutte d'eau ou deux dans l'océan. Je déteste ce genre d'argument mais, par moment, il faut être pragmatique.
Je vous invite à aller lire les commentaires des internautes à la suite de cet autre texte. Certains sont affligeants:
- «Ça serait bien aussi ici mais c'est mission impossible,les carrés rouges feraient une grêve et empecheraient la majorité des étudiants d'avoir acces aux cours.»
- «Mission impossible dans la Belle Province qui est controlée par le syndicat des enseignants.»
- «il est grandement temps que les professeurs se reveillent et ne tolerent pas le cell en classe....ronnn...ronzzzz...zzzz»
18 août 2013
Noyades au Québec: ah bien...
L'année dernière, je soulignais à quel point le projet de donner des cours de survie en eau dans les écoles québécoises était une mauvaise idée. Or, voilà que, cette année, le nombre de noyades n'a jamais été aussi peu élevé. Et je rigole un peu quand je lis le passage suivant:
«Raynald Hawkins [le directeur général de la Société de sauvetage] croit pour sa part que c’est le comportement de la population, davantage que la météo, qui explique cette amélioration.
«À force de répéter le message, les gens ont compris et commencent à être plus prudents. La veste de flottaison, c’est comme la ceinture de sécurité. Quand tu la mets, tu ne prévois pas avoir un accident. Mais si ça arrive, tu es content de l’avoir», lance-t-il.
Néanmoins, un «énorme travail» de sensibilisation reste à faire auprès des 18-24 ans, la catégorie d’âge la plus fréquemment victime de noyades chaque année.»
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«Raynald Hawkins [le directeur général de la Société de sauvetage] croit pour sa part que c’est le comportement de la population, davantage que la météo, qui explique cette amélioration.
«À force de répéter le message, les gens ont compris et commencent à être plus prudents. La veste de flottaison, c’est comme la ceinture de sécurité. Quand tu la mets, tu ne prévois pas avoir un accident. Mais si ça arrive, tu es content de l’avoir», lance-t-il.
Néanmoins, un «énorme travail» de sensibilisation reste à faire auprès des 18-24 ans, la catégorie d’âge la plus fréquemment victime de noyades chaque année.»
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