Dans un éditorial publié dans La Presse, Alexandre Sirois montre à quel point l'opinion de certains chroniqueurs traduit parfois leur profond manque de compréhension du monde de l'éducation et de son histoire des vingt dernières années, pour ne pas dire plus. Ceux-ci reprennent, comme dans ce texte, des mythes qui sont nuisibles quant aux apprentissages de nos jeunes.
M. Sirois explique que le ministre de l'Éducation, M. Proulx, ne pourra pas se défiler quand viendra le temps de «moderniser» l'école québécoise. Il cite à cet effet de nombreux exemples de pratiques innovantes. Mais voilà: manifestement, M. Sirois ne semble pas savoir que l'école québécoise a justement eu son lot de d'idées innovantes mais peu ou pas efficaces au cours des années. Qu'on souligne la dernière réforme qui n'a pas réussi à motiver davantage les élèves, ne les a pas amené à réussir davantage ou à mieux écrire. Pour tenter de redresser le tout, on a d'ailleurs connu des tentatives de rapiéçage ici et là, entre autres concernant le programme d'histoire, d'éducation financière et j'en passe tellement la liste serait longue.
Parmi les pratiques innovantes que suggère cet éditorialiste, on retrouve celle d'une école danoise avec une multitude d'espaces de travail et de détente. Très bien, mais quels ont été résultats de cette initiative? Sur combien de temps? Avec quelles ressources? Où sont les données probantes, pour reprendre une expression à la mode? Bref, il serait grand temps qu'on cesse de demeurer en surface et qu'on soit plus critique quand il s'agit de commenter ce qui concerne l'éducation de nos enfants.
Pour M. Sirois, il semble que seules les pratiques nouvelles sauront «donner le gout d'apprendre» aux jeunes. Moi qui ne suis qu'un modeste enseignant, je me permets de lui dire une chose : les jeunes aiment apprendre quand ils comprennent ce qu'ils font, quand on les rend capables et autonomes. Or, trop souvent, notre école québécoise se contente de faire réussir des élèves qui maitrisent peu ce qu'ils font. Comment peut-on aimer les mathématiques, par exemple, quand on est rendu en troisième secondaire, comme certains élèves, et qu'on n'a pas réussi ce cours depuis la cinquième année du primaire? Où trouver la soif d'apprendre et la motivation quand l'élève sait qu'il ne doit sa réussite qu'à des tours de passe-passe administrative?
Au lieu d'être rigoureuse dans ses pratiques, honnête avec les jeunes et de leur donner les ressources additionnelles quand elles sont nécessaires, notre école se glorifie de statistiques ronflantes en promouvant des élèves qui n'ont pas toujours les acquis nécessaires à leur véritable réussite. Et les beaux murs de M. Lavoie, les bons repas de M. Ricardo, les amusantes activités de M. Lavoie, les pratiques innovantes de M. Sirois n'y changeront rien. Le mal est bien plus profond. Et certains textes - adressés au ministre de l'Éducation - contribuent à maintenir une pensée magique dangereuse. Il ne reste qu'à espérer que celui-ci saura y résister.
* Ce texte a été modifié depuis sa première publication le 27 septembre 2017
27 septembre 2017
24 septembre 2017
La réalité d'une école secondaire surpeuplée
On a pu lire, lors de la rentrée scolaire
2017-2018, quelques textes s'intéressant à ce que vivent des écoles primaires
surpeuplées au Québec. Or, la réalité d'une école surpeuplée est multiple et
parfois bien différente quand on s’intéresse au secondaire.
Ce qui frappe tout d'abord l'esprit dans une
école secondaire surpeuplée, c'est cette impression d'étouffement et de bruit.
On retrouve ainsi des élèves partout, dans les moindres recoins. Et c'est bien
normal, car certains d’entre eux ont besoin de calme et de silence. Alors, ils
cherchent à s’approprier un endroit tranquille où se poser. D’autres, au
contraire, ont besoin de se retrouver entre amis, entre semblables. On renforce
ainsi certains groupes qui chassent les solitaires et crée des luttes pour
l’espace entre «bandes» rivales. Quand il s’agit d’élèves de première
secondaire, leur situation est encore plus difficile parce qu’ils ne font pas
le poids devant les plus grands, solidement établis. Conquérants souvent
lamentables, ils se promènent, ils cherchent, ils errent d'un endroit à un
autre. Lorsqu'il fait beau, il est toujours possible pour tous les élèves de fuir à l'extérieur,
mais l'hiver ramène inexorablement tous les itinérants à l'intérieur avec les
conséquences qui s’ensuivent.
Ces déplacements sont parfois toute une aventure
tant les corridors deviennent embouteillés. Il faut dire qu'ils n'ont pas été
nécessairement conçus pour une population aussi importante. Les bousculades entre
jeunes surviennent et peuvent attiser certains conflits. Pour l'élève nouveau
ou gêné, il s'agit alors d'une expérience intimidante. Toute cette cohue
augmente les risques de retard en classe, bien que certains élèves le seraient
de toute façon. Imaginez tous ces déplacements maintenant quand une école vit
selon un horaire quotidien de six périodes d'enseignement de 50 minutes chacune.
Gare aussi à l'enseignant qui, comme un saumon en migration, tente de remonter
le courant opposé des élèves se dirigeant vers leur classe!
Lorsqu'on dit que les jeunes sont partout dans
une école, c'est aussi parce qu'il faut bien leur fournir un casier. Alors, on
en installe ailleurs que dans les endroits originalement prévus à cet effet:
dans les corridors, devant les classes, devant les bureaux. Cela réduit
d'autant l'espace pour circuler lors des déplacements avec les conséquences que
l'on peut imaginer. Parfois, l’une des solutions mises de l’avant consiste à placer deux jeunes par casier. Il
leur faut résolument des trésors d'imagination pour ranger dans cet espace
exigu tout leur matériel scolaire et leurs vêtements. L'hiver, avec ses bottes
et ses manteaux, devient un véritable casse-tête. Naissent d'inévitables
conflits quant à l'espace occupé et il n'est pas rare que certains jeunes
gardent des effets scolaires à la maison et les transportent quotidiennement.
Il est inévitable qu’une école surpeuplée soit
victime d'usure prématurée. Par exemple, certains équipements, comme les
toilettes, sont davantage sollicités et davantage victimes de bris ou de
vandalisme. Malgré les efforts des concierges, les lieux deviennent
rapidement plus sales et les élèves leur font moins attention, d'autant plus qu'ils
ne sont déjà pas très propres.
Si, durant les heures de cours, les jeunes sont
tous en classe, le diner présente de nombreuses difficultés. Ainsi, la
cafétéria n'est souvent pas assez grande pour accueillir tous les élèves en
même temps. Ceux-ci mangent là où ils le peuvent: dans les corridors, dans des
classes ouvertes spécialement pour eux... En agissant de la sorte, on
crée des situations où l'on risque de salir davantage des lieux qui ne sont pas
prévus pour prendre un repas.
Rien ne peut chasser cette impression
d'étouffement, cette impression d'être de trop dans sa propre école pour un
jeune. Souvent, les élèves «squattent» la bibliothèque, mais ils y vont pour de
mauvaises raisons et dérangent ceux qui veulent y travailler. Si on ne prévoit
pas un nombre important de surveillants ou d'activités-midi pour occuper les
élèves, ils s’occuperont eux-mêmes et le climat d'une école pourra facilement
déraper. Pour éviter le tout, il arrive qu’on coupe dans la récupération
pédagogique et qu’on utilise des enseignants à d'autres fins : ils
deviennent des gardes de sécurité, des animateurs de jeux, des techniciens en
loisirs.
Afin de permettre à tous les élèves d'avoir une
place assise à la cafétéria, on a quelquefois recours au système des deux diners
séparés où cohabitent des élèves en classe et ceux qui n'ont pas de cours.
Enseigner dans de telles conditions peut s'avérer difficile. La porte de la
classe doit impérativement demeurée fermée parce qu'il y a une importante
circulation dans les corridors. Parfois, devant cette même porte, on retrouve
des casiers où les jeunes s'attroupent et discutent, ce qui dérange les jeunes
en apprentissage.
Une école surpeuplée signifie aussi qu'il faut
maximaliser l'utilisation des locaux d'enseignement. Une façon d'y parvenir est
bien sûr d'augmenter la taille des groupes. En première et deuxième secondaire,
le nombre d'élèves par groupe est prescrit à un maximum de 28. Mais par la
suite, seul le nombre de pupitres entrant dans une classe semble être la limite
de jusqu'où l'on peut aller. Dans le cas de classes d'élèves réguliers, cela
augmente d'autant les possibilités d'enseigner à un nombre plus important
d'élèves en difficulté ou présentant des problématiques particulières, ce qui
est tout à fait nuisible à leur réussite.
Rentabiliser l'utilisation des locaux est un
véritable cauchemar pour la technicienne en organisation scolaire responsable
des horaires des élèves et des enseignants. Par exemple, dans une école avec un
cycle de neuf jours comprenant quatre périodes quotidiennes de 75 minutes
chacune, comment utiliser au maximum, durant les 36 périodes du cycle, l'espace
avec des cours ayant deux, trois, quatre, cinq, six, sept ou même huit périodes
par cycle? Le résultat fait qu’un même enseignant peut avoir plusieurs locaux
de classe situés loin les uns des autres, parfois même sur différents étages. On
revient à cette image du professeur «saumon» remontant le courant le plus
rapidement possible plusieurs fois par jour. Mais le salmonidé stressé tire en
plus une valise à roulettes ou un charriot où il place tout le matériel dont il
a besoin, perpétuel migrant errant d'une classe à l'autre. Avoir en sa
possession une clé donnant accès à l'ascenseur devient un atout incroyable.
L'enseignant devant constamment se déplacer, il lui est difficile d'accueillir
ses élèves sereinement ou d'être présent après le cours pour recueillir des
confidences de ceux qui vivent des moments difficiles. L'enseignant est pressé.
De toutes parts.
Impossible également pour l’enseignant la possibilité
d'aménager plusieurs locaux pour qu'ils reflètent sa personnalité ou sa
matière. Contrairement au primaire, les salles de classe au secondaire sont
anonymes, impersonnelles, souvent déprimantes. Parfois, plusieurs enseignants
de différentes matières y cohabitent difficilement et manquent d'espace pour
ranger le matériel propre à leur matière.
Pour l'élève, on comprend qu’il est difficile de
se sentir accueilli dans une telle classe. Le sourire chaleureux d'un enseignant
a ses limites. Et puis, il lui est parfois difficile de trouver son prof quand
il en a besoin. Dans quelle classe donnera-t-il sa récupération
aujourd'hui? On comprend alors que le lien élève/enseignant, si précieux parait-il quant à la réussite scolaire, en prend tout un coup.
Dans des situations extrêmes mais qui sont
extrêmement fréquentes, on finit par aménager des classes dans des locaux qui ne
sont pas prévus à cette fin. On agrandit de l'intérieur et, cyniquement, on se
surprend à penser que la moindre garde-robe présente un potentiel
intéressant...
En éducation physique, on se retrouve souvent
(toujours) devant un manque de plateaux où donner des cours. On se résout alors
à aller à l'extérieur, été comme hiver, au soleil comme sous la pluie. Tout
pour faire aimer l'activité physique, quoi!
En plus de ses impacts pédagogiques, la course à
la rentabilisation des locaux génère des coûts qui ne sont pas toujours
négligeables. Il faut prévoir une nouvelle série de dictionnaires ou des
manuels pour une classe qui n'accueillera qu'un groupe de français. Il faut
acheter davantage d'armoires pour y ranger le matériel qu’on a dû démultiplié
et ainsi de suite.
Pour les enseignants, enfin, c'est aussi leur
espace de travail qui en subit les contrecoups. Oubliez les bureaux de travail
individuel pour corriger comme au cégep: bienvenue dans les locaux à aire
ouverte où on les entasse parfois jusqu'à 28 et où il leur est impossible de
travailler décemment. À cette ère où on leur demande d'être plus présents à
l'école, on devrait au moins leur assurer des lieux où ils peuvent oeuvrer
efficacement, où la moindre prise de courant ne devient pas un enjeu
énergétique vital parce qu'il n'y en a que trois au total dans tout le local.
Et surtout, impossible d'aller «squatter» une classe vide pour corriger en
silence: il n'y en a pas.
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À la lecture de ce texte, on peut se demander
pourquoi on tolère des écoles surpeuplées, surtout dans des régions où il est
évident que le nombre d'élèves et de futurs élèves ne connaitra pas de baisse
prévisible. Incompétence? Mauvaise organisation? Économie de bout de chandelle?
Chose certaine, je demeure convaincu que si nos décideurs devaient vivre dans
les conditions dans lesquelles sont plongés nos élèves et leurs enseignants,
ils seraient les premiers à se plaindre, à juste titre, et à vouloir changer
les choses. On ne parle pas que de décoration ou d'architecture: on parle aussi de la réussite des jeunes.
12 septembre 2017
À propos de trouver un sujet...
Cette année, je rigole assez jaune. J'enseigne officiellement à des élèves appartenant à l'élite, selon Lise Ravary. Mais voilà: après six années au primaire, ceux-ci peinent à trouver un sujet dans une phrase. Imaginez quand on leur demande de comprendre un texte! Je ne crache pas sur les profs du primaire, je ne me moque pas de mes élèves, je ne blâme personne. Je constate. Point à la ligne.
Sur 84 élèves, j'en ai un seul qui a réussi à identifier correctement les sujets, les prédicats et les compléments de phrase dans les lignes ci-dessous.
La phase 2 a été une hécatombe puisque la maison vivait visiblement dans un sorcier...
Avec la nouvelle grammaire, on ne trouve plus les sujets comme dans le bon vieux temps où la nostalgie était plus belle qu'aujourd'hui.
Puisque la nouvelle grammaire privilégie une approche syntaxique, et non sémantique, on y définit le sujet comme la fonction d’un des deux groupes obligatoires de la phrase, groupe qui présente les caractéristiques syntaxiques suivantes : le groupe en fonction sujet est habituellement placé à gauche du verbe; on ne peut pas supprimer ni déplacer le sujet; on peut le remplacer par les pronoms personnels il(s) ou elle(s); et enfin, on peut l’encadrer par c’est…qui. Pour trouver le sujet de la phrase, on aura donc recours à différentes manipulations syntaxiques qui mettent en évidence ces caractéristiques. 1
Au départ, trois de ces énoncés posent problème.
1- le groupe en fonction sujet est habituellement placé à gauche du verbe. Habituellement. Mais pas toujours comme dans les cas des phrases interrogatives, par exemple, ou de celle du sorcier...
2- on ne peut pas supprimer ni déplacer le sujet; Oui, si on transforme la phrase en interrogative...
Il mange un steak. ----> Mange-t-il un steak?
3-on y définit le sujet comme la fonction d’un des deux groupes obligatoires de la phrase, Un sujet n'est pas nécessaire dans une phrase impérative.
Ensuite, regardons les deux stratégies suggérées.
1- La pronominalisation (remplacement par un pronom). Je donne la phrase suivante à mes élèves:
«Nous sommes perdus dans la forêt.» Ils pronominalisent et me disent: «''Ils sommes perdus dans la forêt? '' Mais ça ne se dit pas, Monsieur Masqué!» Je souris.
2- L'encadrement. Cette technique a ceci de particulier qu'on doit anticiper quel est le sujet à encadrer et, ensuite, on valide notre hypothèse. Bref, après la pédagogie de la découverte, la pédagogie de la devinette... Quand je leur donne la phrase «Il mange des fruits», les élèves parfois me répondent: «Mais ça ne se dit pas ''C'est il qui mange des fruits.''» Je souris.
Bref, souvent, j'ai l'impression qu'on n'est pas plus avancés qu'à l'époque de la nostalgie. Et je me demande pourquoi tous ces changements quand, sur le terrain, on en est visiblement au même point.
Sur 84 élèves, j'en ai un seul qui a réussi à identifier correctement les sujets, les prédicats et les compléments de phrase dans les lignes ci-dessous.
1- Mes amis racontent des souvenirs de voyage amusants.
2- Dans cette petite maison vivait un sorcier
terrifiant.
3- Hier soir, Paul a été frappé par cette voiture.
Avec la nouvelle grammaire, on ne trouve plus les sujets comme dans le bon vieux temps où la nostalgie était plus belle qu'aujourd'hui.
Contrairement à ce que l’on fait traditionnellement, les questions Qui? ou Qu’est-ce qui? devant le verbe pour trouver le sujet de la phrase ne sont pas employées. Le sujet n’est pas non plus défini comme l’élément qui fait ou qui subit l’action évoquée par le verbe, ni comme ce dont on parle dans la phrase. Ces définitions ne sont pas retenues en nouvelle grammaire puisqu’elles sont trop liées au sens du verbe et de la phrase et qu’elles sont parfois inopérantes.
Puisque la nouvelle grammaire privilégie une approche syntaxique, et non sémantique, on y définit le sujet comme la fonction d’un des deux groupes obligatoires de la phrase, groupe qui présente les caractéristiques syntaxiques suivantes : le groupe en fonction sujet est habituellement placé à gauche du verbe; on ne peut pas supprimer ni déplacer le sujet; on peut le remplacer par les pronoms personnels il(s) ou elle(s); et enfin, on peut l’encadrer par c’est…qui. Pour trouver le sujet de la phrase, on aura donc recours à différentes manipulations syntaxiques qui mettent en évidence ces caractéristiques. 1
Exemples :
Les feuilles de cette tige
|
sont toutes sèches.
|
Elles
|
sont toutes sèches.
|
Groupe sujet
|
Groupe prédicat
|
La pianiste
|
a reçu un accueil chaleureux.
|
C’est
|
la pianiste
|
qui
|
a reçu un accueil chaleureux.
| |
Groupe sujet
|
Groupe prédicat
|
Au départ, trois de ces énoncés posent problème.
1- le groupe en fonction sujet est habituellement placé à gauche du verbe. Habituellement. Mais pas toujours comme dans les cas des phrases interrogatives, par exemple, ou de celle du sorcier...
2- on ne peut pas supprimer ni déplacer le sujet; Oui, si on transforme la phrase en interrogative...
Il mange un steak. ----> Mange-t-il un steak?
3-on y définit le sujet comme la fonction d’un des deux groupes obligatoires de la phrase, Un sujet n'est pas nécessaire dans une phrase impérative.
Ensuite, regardons les deux stratégies suggérées.
1- La pronominalisation (remplacement par un pronom). Je donne la phrase suivante à mes élèves:
«Nous sommes perdus dans la forêt.» Ils pronominalisent et me disent: «''Ils sommes perdus dans la forêt? '' Mais ça ne se dit pas, Monsieur Masqué!» Je souris.
2- L'encadrement. Cette technique a ceci de particulier qu'on doit anticiper quel est le sujet à encadrer et, ensuite, on valide notre hypothèse. Bref, après la pédagogie de la découverte, la pédagogie de la devinette... Quand je leur donne la phrase «Il mange des fruits», les élèves parfois me répondent: «Mais ça ne se dit pas ''C'est il qui mange des fruits.''» Je souris.
Bref, souvent, j'ai l'impression qu'on n'est pas plus avancés qu'à l'époque de la nostalgie. Et je me demande pourquoi tous ces changements quand, sur le terrain, on en est visiblement au même point.
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