31 janvier 2009
Le rendement du MELS: une primeur! (ajout)
30 janvier 2009
L'éducation, c'est payant (ajout)
- prime de départ en cas de démission des directeurs et adjoints des CS;
- prime de départ de plus de 150 000$ des deux administrateurs qui ont mis l'UQAM dans le trou;
- prime de rendement augmentées de 9% aux cadres des cégeps.
- le sous-ministre et les sept sous-ministres adjoints du ministère de l'Éducation se sont partagé en 2008 87 250$ en bonis au rendement.
- gel des salaires des enseignants.
Des primes au rendement? Rendement de quoi? Le MELS est en retard dans l'élaboration de ses programmes, dans l'approbation du matériel et j'en passe! Les élèves réussissent moins bien aux tests internationaux, nous sommes des analphabètes numériques et j'en passe.
29 janvier 2009
Fontaine, je ne boirai plus de ton eau... (ajout à l'ajout)
27 janvier 2009
Indemnités de départ dans les CS
Ainsi, s'il démissionne, un directeur général ou son adjoint d'une commission scolaire peut recevoir «à une indemnité de départ égale à un mois de traitement par année de service à l'emploi de la commission scolaire jusqu'à concurrence de six mois.»
Vous avez bien compris: s'il démissionne. La prime qu"il peut recevoir varie alors de 31 400$ à 78 100$. Pour une démission. Un acte volontaire.
Faut-il s'en scandaliser quand on apprend que les fonctionnaires fédéraux, cadres comme syndiqués, ont droit au même traitement? Oui, un peu quand même.
Normand Lapointe, directeur de l'Association des directeurs généraux de commissions scolaires du Québec (ADIGECS), justifie ce traitement en affirmant qu'un DG évolue dans un environnement politique et qu'il peut être poussé à démissionner s'il ne plait pas à la nouvelle équipe de commissaire élus: «Un directeur qui n'a plus la confiance du conseil d'administration peut être incité à démissionner. Son départ est volontaire, mais jusqu'à quel point?»
Environnement politique? Moi qui croyais que tout ce beau monde travaillait dans les meilleurs intérêts des élèves? Moi qui croyais que quelqu'un qu'on poussait à la démission avait des recours autres?
Dans ses recherches, le journaliste de La Presse a aussi découvert que les dirigeants de cégep ne bénéficient pas d'une telle indemnité s'ils quittent leurs fonctions volontairement.
Pour Réjean Parent, président de la CSQ, «Une personne qui quitte devrait avoir les mêmes droits, qu'elle soit enseignante ou cadre. Il ne devrait pas y a voir d'indemnité à moins que le départ solutionne un problème de surplus de personnel.»
Donc, dans le monde bienheureux de l'éducation, nos DG et leurs adjoints jouissent d'un privilège certain. Qu'on se comprenne bien: le DG et ses adjoints font un bon travail chez nous.
Mais, pour ma part, des enseignants qui changent d'école sous la pression d'une nouvelle direction d'école, j'en ai connu. Des enseignants qui prennent leur retraite aussi. L'environnement politique, on le retrouve jusque dans nos classes avec les projets d'école, les Renouveaux ésotériques et j'en passe.
En cinq ans, mon école a connu quatre directeurs différents, quatre visions de l'éducation. La grille-matières qui est reliée au projet de l'école a connu autant de remaniements. Et tant pis pour les enseignants qui ne fitaient pas dans le décor. On les a bousculés comme du bétail syndiqué au rythme des lubbies pédagogiques de certains.
Ce n'est pas que je sois jaloux. Non. Je ne suis pas jaloux. J'ai simplement compris ou se trouvent les avantages financiers à travailler en éducation. En haut. Dans la sphère directionnelle et politique. Avec le bar et les comptes de dépenses.
Et pendant tout ce temps, on manque de dictionnaires dans nos classes et de services pour nos jeunes. Au lieu de faire la chasse aux BS, on devrait remettre en question un peu les avantages de certains qui s'apparentent à des welfare bums.
Mais ce n’est pas grave : on fait des surplus dans les CS parce qu’elles sont bien gérées.
Le cirque: un petit tour et puis s'en vont...
«Je ne veux même plus regarder les nouvelles le soir... Il y a des gens qui m'appellent, je ne veux même plus répondre au téléphone, je ne veux même plus savoir où est-ce qu'il y a des entrevues. Là, ça dépasse les limites. Ça, c'est moi, mais c'est en dehors de ma cour...», s'est exclamé la juge.
Mais l'avocate Mme Goldwater n'a pu s'empêcher de défendre sa cliente, la faisant encore passer pour une victime: «Ma cliente se sent très blessée par des réactions à son égard. Elle a pris la décision ferme de ne plus parler. Elle n'a pas d'expérience pour savoir comment répondre ou ne pas répondre à des journalistes. Les journalistes cherchent le potinage, elle ne sait pas comment ne pas répondre. Elle tombe dans les pièges.»
Les journalistes cherchent le potinage? Il faut dire que l'avocate se plaisait à leur donner bien du contenu... «J'étais contente d'avoir un beau dossier de justice sociale, et là c'est réduit, ça ne peut que ternir le débat. La juge a raison de demander d'arrêter le potinage.»
Un rappel: ce procès se penche sur la constitutionnalité de la loi quant aux conjoints de faits. Qui a dit que le droit constitutionnel était ennuyant?
25 janvier 2009
Surplus des commissions scolaires et réalité sur le terrain (ajout)
- L'embauche de nouvelles bibliothécaires. «Il y a une pénurie de bibliothécaires à l'heure actuelle», précise ce dernier. Ah oui! Quelle surprise! Mais pourquoi avoir créé un budget s'il est impossible de le dépenser?
- L'achat de manuels scolaires. «Les manuels ne sont pas toujours prêts à temps.» Ah oui! Mais pourquoi achète-t-on des manuels alors que le Renouveau pédagogique nous incitait à ne pas le faire? Et puis, au secondaire, comme le ministre Reid a retardé d'un an l'application de la réforme, quelqu'un peut-il m'expliquer les raisons d'un tel retard?
24 janvier 2009
All you need is love (ajout)
- Ce dernier l'aurait trompée. Pourtant, durant leur union, elle a subi un avortement pour un enfant dont il n'était pas le père.
- Sa vie est finie, affirme-t-elle. «J'ai laissé tombé ma carrière, ma vie, j'ai tout fait pour être à côté de cet homme. Et à la fin, on est ici pourquoi : argent ? respect ? dignité ?» Or, on a appris que, quelques minutes avant le début de la cause, Lola a appelé Éric pour lui demander s'il voulait rehausser une offre faite en 2002, mettant ainsi fin aux procédures en cours.
- Elle a eu quelques nouveaux chums depuis dont un qui paie ses frais d'avocat de la présente cause. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle sait encore choisir ses hommes. L'homme d'affaires se dit «consterné par la situation dans laquelle elle a été laissée, mais ajoute aussi travailler pour l’ensemble des femmes du Québec.» Ah bon. Etre journaliste, j'irais voir si ce monsieur pratique les principe de l'égalité salariale au sein de ses entreprises.
- Elle se sent comme une génitrice dont on a abusé. Quand on constate à quel point elle aime le luxe, on comprend qu'elle n'a pas hâte que ses enfants grandissent. J'en connais qui se mettraient en ligne pour être fertilisées par ce Starbuck. D'ailleurs, Lola a reconnu qu'elle «aimerait bien conserver le train de vie luxueux de ses belles années et acheter un hélicoptère.»
- Lola est une pauvre petite victime qui vit une situation difficile et dont on doit s'assurer qu'elle conserve le niveau de vie que son homme lui a donné.
- Il s'agit d'une pauvre immigrante qui ne connaissait pas la loi parce qu'elle est originaire de l'extérieur du Québec, même si elle y vit depuis des années.
- Les hommes dépensent plus pour leur voiture que leurs enfants. Soulignons que c'est un homme qui paie les frais d'avocat de madame actuellement. Pas un regroupement féministe.
- Cette cause est importante pour les femmes. Si oui, pourquoi avoir attendu si longtemps pour aller en justice? Le cas de Mme Lola est-il si unique? Oui, si on en juge les frais qu'elle peut facturer à sa cliente.
- Une des métaphores animalières de Me Goldwater: «Tout le monde est soucieux de protéger les enfants, d'assurer le bien-être des enfants, mais elle, bonne vache, elle peut disparaître maintenant qu'elle a fabriqué les trois petits veaux. Je trouve ça inacceptable.»
Enfin, bref... j'espère que mes deux lectrices me pardonneront cette crise d'urticaire masculine, chauviniste et rétrograde
********
Au fait, vendredi, je dinais avec des collègues et j'avais les mots les moins durs pour qualifier toute cette histoire. Même que je devais faire l'avocat du diable pour resituer un peu les choses. Je dinais avec des collègues, ai-je écrit. Toutes des femmes. Jeunes et moins jeunes. Certaines jouissant d'une fortune certaine. Des maisons. Des REER. Des voitures.
Et je n'ai pas hésité. Un commentaire charmant sur leur tenue vestimentaire. Un compliment sur leur maquillage. Un petit sourire ici, une oeillade là.
J'ai commencé à assurer mon avenir. J'ai deux frères avocats. Ils pourront servir...
******
Un extrait intéressant:
De l’avis de certains experts, c’est par souci du respect du droit à l’égalité enchâssé dans la Constitution canadienne que certaines provinces ont décidé de permettre aux conjoints de fait d’exercer un recours alimentaire. Pour d’autres, cette décision est plutôt fondée sur une «perspective fonctionnaliste». L’État aurait ainsi voulu éviter à la population d’avoir à supporter financièrement des personnes qui auraient été à sa charge si l’obligation alimentaire entre ex-conjoints n’avait pas existé.
Au Québec, le législateur a préféré opter pour le principe du « respect de l’autonomie de la volonté ». Sa décision de ne pas légiférer en la matière contrevient-elle au droit à l’égalité prévu par les chartes?
******
Je termine en citant quelques extraits d'un texte de mon mentor, mon maitre à penser, le très cérébral Richard Martineau dont la prose, cette fois, est assez près de la mienne.
Il faut choisir.
Ou les femmes sont des petites créatures sans défense et sans intelligence qu'il faut protéger. Ou ce sont des êtres débrouillards et indépendants qui sont capables de s'occuper de leurs affaires. Ça ne peut pas être l'un et l'autre.
T'es mariée à un gars qui chie de l'or, et il te demande de mettre ta carrière en veilleuse pour élever vos enfants? Demande-lui de t'épouser. S'il ne veut pas, demande-lui de passer chez un notaire et de signer une entente.
La pôvre «Lola» qui voyage en classe économique (snif snif) n'a pas pris le soin de faire ça ?
Alors c'est SON problème.
On n'est toujours pas pour changer la loi parce que madame n'a pas pris le temps de la lire! Va-t-on se mettre à enlever les stops aux coins des rues parce qu'un tapon s'évertue à ne pas les regarder?
Pauvre Québec. On est tous là à s'extasier devant Barack Obama, alors qu'on n'est même pas foutu de mettre un pied devant l'autre sans l'aide de l'État.
Il faut passer des lois pour tout. Le virage à droite. Les pneus d'hiver. Les ceintures de sécurité. Le casque de vélo.
Et là, il faudrait CHANGER la loi pour protéger les titesmadames qui, telles des allumettes, perdent la tête quand elles s'enflamment?
Pourquoi ne pas voter une loi obligeant les gens à faire un budget, tant qu'à faire? Ou à barrer la porte de leur maison quand ils partent en vacances?
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi, je suis tanné des gens qui vont aux toilettes, qui oublient de baisser leur pantalon, puis qui blâment le système de justice parce qu'ils se sont pissés dessus!
21 janvier 2009
Les tortionnaires
18 janvier 2009
Sondage: vos dictionnaires sont-ils vieux?
17 janvier 2009
La ministre Courchesne se prononce
Dans le Journal de Montréal, la ministre livre en entrevue (ici et ici) quelques-unes de ses pensées.
Comment cette volonté se traduira de façon cohérente dans le bulletin? On verra. Je souligne que certaines écoles privées ont à la fois une note de compétence et de connaissances au bulletin.
Par rapport au décrochage scolaire au Québec, la ministre s'intéresse au nombre d'heures travaillées (à ce sujet, jetez un coup d'oeil à cet excellent billet d'Hortensia). Elle vise à sensibiliser les employeurs à leur comportement devant ce problème: «on comprend qu'il y a un besoin de main-d'oeuvre, mais (on doit) se demander si on se rend service collectivement en offrant 20 ou 25 heures de travail à un jeune qui va à l'école.»
14 janvier 2009
La petite fille à sa maman (ajout)
12 janvier 2009
Résultats du sondage sur la peinture à la CSDM
- 50% - Ils sont repeinturés aux deux ans anyway.
- 30% - Si on les repeinture, les portes ne fermeront plus tellement la peinture est déjà épaisse.
- 7% - Les administrateurs n'ont pas besoin de développer un sentiment d'appartenance: ils ont déjà le golf annuel.
- 11% - Les administrateurs se sont sacrifiés pour le bien-être des élèves.
10 janvier 2009
Jeunesse d'aujourd'hui (ajout à l'ajout)
- «Fucking» utilisé comme adverbe signifiant «très» comme dans l'expression: «C'est fucking drôle!»
- «Chill» utilisé comme adjectif signifiant «in, cool, branché» comme dans l'expression: «C'est un gars chill.» À noter: «chill» peut avoir les dérivés suivants: chillant, chiller
- «Trop pas» utilisé comme adverbe signifiant «non» comme dans l'expression: Kevin est fucking chill. - Trop pas.
- «En sale» utilisé comme adverbe signifiant «beaucoup» comme dans l'expression: On a mangé en sale sur la terrasse.
Chez les moyens âgés, les vieillards en devenir, les pro post adultes, l'expression à la mode est «solide» comme dans l'expression: «Il l'a planté solide.»