25 juillet 2013

Menace de mort: si, chaque fois, il avait fallu...

Quand je lis cette nouvelle, je me dis que, s'il avait fallu que chaque enseignant menacé de sévices physiques poursuive l'élève ou le parent intimidateur...

Bien, on serait peut-être davantage respecté dans nos écoles.

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Coupable d'avoir menacé de mort son garçon de trois ans

(Québec) Un père de famille dénoncé par ses voisins pour avoir menacé de mort son garçonnet de trois ans s'en tire avec une absolution conditionnelle et une probation d'une année.
L'homme de 33 ans de Saint-Gabriel-de-Valcartier, fonctionnaire dans le domaine de la santé, a plaidé coupable mercredi à l'accusation d'avoir menacé de mort son bambin l'été dernier.
Le père de deux enfants, sans antécédent judiciaire, a reconnu avoir crié «je vais te tuer», «je vais te couper la tête» et «je vais lui défaire la face au complet, il me rit dans la face».
Une voisine qui a entendu la crise a enregistré les paroles à l'aide de son téléphone intelligent et a appelé la police. Plusieurs voisins se sont plaints que le père criait constamment après ses enfants.

la suite...

21 juillet 2013

École d'été et réforme

Logiquement, les cours d'été sont la négation complète de la réforme scolaire qu'a connue le Québec au cours des dernières années.

Pas d'apprentissage par projet, pas de travail d'équipe, un enseignement magistral... Des cours et des examens.

Ah oui, pas l'idée non plus d'apprentissage par cycle.

Est-ce le signe que le système scolaire a de la difficulté à sortir de ses vieilles habitudes ou bien que la réforme était du vasouillage?

19 juillet 2013

MELS: quand le féminin l'emporte sur le masculin

Horreur! Le diplôme que le MELS a envoyé aux finissants de cinquième secondaire comprend une erreur. Ainsi, il est écrit «soussignées» alors qu'il aurait fallu écrire «soussignés» puisque l'accord de cet adjectif aurait dû être effectué avec la ministre de l'Éducation et son sous-ministre qui sont les donneurs d'accord ici. Il n'en fallait pas plus pour que certains chroniqueurs en fassent les gorges chaudes. Ils ont effectivement raison. Une telle erreur est impardonnable.

L'une d'entre eux en rajoute en s'insurgeant contre le fait  que le MELS ne corrigera pas la faute d'orthographe puisque d'expédier des diplômes corrigés aux finissants coûterait trop cher, soit autour de 225 000$.

Cependant.
De façon humoristique, je dirai que certaines chroniqueuses devraient être contentes puisqu'il faut peut-être comprendre de tout cela que le féminin l'emporte enfin sur le masculin dans les accords des adjectifs et des participes passés.

De façon plus terre-à-terre, là où je décroche quelque peu, c'est quand je constate que ces mêmes chroniqueurs publient des textes dans lesquels on retrouve souvent des erreurs de même nature. J'ose espérer qu'elles feront preuve de la même rigueur qu'elles demandent au MELS dans leurs écrits. Il y a une certaine facilité à reprocher aux autres ce que l'on ne fait pas soi-même.

Enfin, je suis un dernier mot: si le MELS avait corrigé cette erreur en déboursant 225 000$, certains chroniqueurs, les mêmes peut-être, auraient hurlé au gaspillage. Personnellement, ce ministère a déjà eu l'air assez fou. Il aurait été regrettable que, pour sauver la face, il ait privé le réseau de l'éducation et les élèves d'une telle somme. Par contre, il serait peut-être intéressant que nos amis des médias demandent des comptes aux fonctionnaires rattachés à ce dossier.

Tout cela me rappelle ce discours de Jean Charest où il indiquait poursuivre son combat pour la langue française et qui comprenait douze fautes majeures.

16 juillet 2013

Si Maxime Martin le dit...

Gala Juste pour rire: «Maxim Martin a lui aussi choisi de parler d’un sujet qui fait jaser, en réclamant plus de cours d’éducation physique dans les écoles et en dénonçant la malbouffe», rapporte ce texte du JdeM.

J'aime les gérants d'estrade. Ceux qui parlent et qui en savent encore moins que moi. Hey Maxime: si tu ajoutes des périodes en éducation physique, tu coupes dans quel cours? Pas anglais. Les jeunes ne savent pas parler la langue de Justin Bieber, tout le monde le sait. Maths? Ils ne savent pas compter... Univers social? Ils sont incultes en histoire... Tiens, pourquoi pas français? Après tout, le français est la matière avec le plus de temps d'enseignement. Et puis, comme le disent certains de mes collègues, ils n'écriront pas mieux, peu importe le temps qu'on leur enseigne.

Seulement, voilà: toute cette question est un faux débat. Le cours «éducation physique» n'est pas un cours de mise en forme ou d'activité physique. Il n'a pas pour but d'être une période de temps où l'on fait bouger les jeunes. De plus, on retrouve une démission hypocrite bien subtile dans cette position: celle des parents qui sont incapables de faire bouger leurs jeunes à la maison et qui demandent à l'école de le faire pour eux.