En effet, j'ai vécu de touchants moments lorsque d'anciens élèves sont venus pour inscrire leurs enfants. Si j'ai reçu de chaleureux compliments de leur part que j'ai accueillis avec humilité (si, si: j'en suis capable!) et que j'ai souligné aux jeunes combien leurs parents ont été de bons élèves (j'ai une assez bonne mémoire), je m'estime surtout chanceux de pouvoir vivre de telles situations. Au cours de ma carrière, j'ai obtenu un poste permanent en trois ans et n'ai connu pratiquement qu'une seule école. Oh! Il m'a fallu travailler fort et faire des choix un peu cinglés pour y parvenir comme accepter une tâche avec quatre préparations différentes, mais quand même...
Alors que j'évoquais des souvenirs souvent tendres avec ces «devenus adultes» surgis d'un passé parfois lointain, je réalisais que bien de mes collègues méritants n'auront jamais cette chance, celle de voir à quel point leur travail peut être important et signifiant.
Je suis privilégié. Je le sais et je le goûte. Sans vantardise. Humblement. En remerciant une vie qui n'a pas toujours été bonne mais qui m'apporte chaque jour maintenant de bons moments.
Cela étant, Yves Bolduc ne perd rien pour attendre.
2 commentaires:
Savourez bien ces moments précieux.
Merci de les partager.
Très beau texte professeur masqué.
Une fidèle lectrice qui ne commente pas toujours. Parce que.
Paola :)
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