28 octobre 2008

L''Halloween sans bonbons

Tenez-vous bien: dans les écoles de certaines CS, on va fêter sans bonbons. Ben oui, les ayatollahs du sucre et de la friandise s'apprêtent à interdire les nananes en cette journée de fête dans nos écoles.

Il faut être logique: si on a été jusqu'à mettre les distributrices du personnel offrant des cochonneries dehors, ce n'est pas pour permettre aux gamins de se bourrer l'estomac de produits nocifs pour la santé en ce jour de fête quand même!

La commission scolaires des Samarres va même interdire aux gamins d'apporter leurs propres bonbons. C'est drôle, je pensais que les politiques alimentaires adoptées par les CS à l'instigation de Québec ne concernaient que la malbouffe fournie par les cafétéria ou les écoles. Mais laissez un centimètre à des facistes de la pensée et ils prennent un mètre.

Ça me rappelle une anecdote d'une élève dont le prof du primaire avait saisi les bonbons dans sa boite à lunch pour ensuite les manger, croyant être à l'abri du regard des élèves...

Pendant qu'ils se drapent dans la vertu alimentaire, n'oubliez pas que nos décideurs scolaires mangent et boivent à nos frais au restaurant des produits qui sont loin d'être santé. Mais de cela, qui en parle? On voit les priorités de certains. Il me semble que nos écoles ont des problèmes bien plus importants sur les bras, non?

À quand le contrôle systématique des boites à lunch? À quand le détecteur de malbouffe dans nos écoles? À quand les barbelés et les miradors pour empêcher les élèves d'aller à la Belle Pro d'en face?

Moi, mes bonbons sont prêts. Pis, que je ne vois pas un directeur venir m'interdire de les donner. Il y a une limite à la bêtise.


http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/regional/archives/2008/10/20081028-072937.html

22 commentaires:

Lud. a dit…

Vous avez raison de vous indigner de la sorte! J'ai toujours aimé recevoir des bonbons à l'halloween quand j'allais à l'école et je compte bien en donner à mes futurs élèves. Pourquoi gâcher ce petit moment de plaisir?

bobbiwatson a dit…

Dans une école primaire de ma CS, les surveillantes de dîner du service de garde font régulièrement le tour des boîtes à lunchs pendant que les enfants mangent. Quand il y a deux desserts ... elles en enlève un, qu'elles remettent aux parents lorsqu'ils viennent cueillir leur enfant.

Mais à l'Halloween elles sont les premières à organiser des activités dont les enjeux sont des bonbons!

Que la politique alimentaire du MELS et des CS aille se cacher pendant 24 heures, soit la journée du 31 octobre!

Lia a dit…

Pire ici, dans ma boîte à éducation. Il n'y aura pas de fête d'Halloween parce que certains élèves ne peuvent pas la fêter pour cause de religion. Alors, la semaine dernière les élèves du premier cycle ont eu droit à une "fête de l'automne" avec de la danse et des jeux.
J'ai pas hâte à Noël, notre traditionnel brunch de Noël va devenir le traditionnel brunch de l'hiver...

Une Peste! a dit…

Que vois-je? Que lis-je? Qu'entends-je? Des bonbons? vous avez des sacs de bonbons?

Si je vais sonner chez vous, Prof Masqué, déguisée en p'tite peste, avec mes cornes et ma cape rouge... est-ce que j'aurai droit à quelques dragées?

Dobby a dit…

Halleluia!!! Merci prof, je me disais que je ne pouvais pas être la seule à le penser.

Je me tue en maternelle à expliquer le principe que manger santé c'est essentiel, mais qu'une gâterie de temps en temps ne tuera personne, surtout si le reste du temps ça va. Et ils comprennent assez vite l'exception. Je leur fait même déguster, oui oui, du chocolat plus "santé" (lire a 55% et plus" pour leur faire comprendre que on peut choisir ses gâteries dans de meilleures options et une fois de temps en temps, succomber à la cochonnerie. Ils comprennent l'exception, le sucre, alouette. MATERNELLE! Je suppose que si on dit les amis, c'est l'Halloween, on peut faire une exception (quelle règle n'en a pas?), ils vont comprendre les tinamis qui ont entre 6 et 18 ans!!! Interdire, ce n'est pas de l'éducation, on arrive à rien avec ça.

Je n'en croyais pas mes oreilles ce matin. On ne parle pas de trois gros Bigmac plus une méga seau de Coke là, mais de quelques malheureux bonbons!

Parlant de mes oreilles, je vais aller trouver le fameux document qui dit enfin ce que les élèves doivent apprendre à la fin d'une année. J'ai bien hâte de voir, ce que j'ai ouï ce matin concernant "reconnaître les consonnes des voyelles"........ ouch....... si c'est ça le but final...

Anne-Julie a dit…

Ah ouais... tu t'exprimes tellement bien Prof. Justement ce midi, nous avons parlé de cette situation de bonbons... qui nous paraissait ridicule. Nous nous sommes même dit: Qu'ils viennent me les enlever les bonbons que je leur donne.

Pffff...

Oh my God! BOBBI.... les surveillantes ont le droit d'enlever la bouffe aux enfants?!?!? Ça me ferait royalement chier de me faire faire ça en tant qu'enfant... et aussi en tant que parent!!!

Puis... LIA... pour ce qui est de la fête d'automne... et celle d'hiver... j'en reviens JUSTE pas que nous laissons faire les autres ''nationalités'' ou ''religions'' ou whatever nous dicter que ce n'est pas une fête qu'il célèbre. Je leur dirais de garder leur enfant à la maison dans ce cas-là. Pourquoi priver les enfants d'une fête de bonbons.. et une autre de cadeaux et chants de Noël..... tout ça à cause d'eux. C'est ridicule.. qu'ils s'adapent... (oui oui.. j'arrête prof... j'suis trop frustrée lol)

take care
et continue d'écrire comme tu le fais si bien. C'est très agréable à lire!

Anne-Julie

Mam'Enseignante a dit…

La directive ne vient pas du ministère à mon avis... Dans la politique alimentaire du MELS, il y a bien une clause d'exception pour les occasions spéciales.

Y'a quelqu'un à quelque part qui pousse le bouchon un peu loin...

bobbiwatson a dit…

C'est connu! Pour qu'un régime alimentaire soit efficace, il faut qu'il soit entrecoupé de petites périodes de "gâteries". L'Halloween est une de ces périodes.

Seuls les enfants qui sont gentils ont droit à des bonbons en passant de maison en maison. Les portes ne s'ouvrent pas pour les autres.

Anonyme a dit…

La fête de l’Halloween devient la fête de l’automne, chaque enfant apportant un fruit venant de son pays d’origine, et faisant un petit exposé sur les coutumes de son pays!
Et que la fête commence!
Wow! L’école « politically correct », plus catholique que le pape, beige mur à mur, qui forme le dirigeants de demain à la langue de bois.
Encore heureux qu’il y ait des « professeur masqué », un peu indiscipliné qui ose transgresser les règles de la bêtise. Vos élèves ont de la chance.

Anonyme a dit…

Bien cette fois, je ne suis pas d'accord du tout.

On parle de kilos de bonbons, et quels bonbons... Il n'y en aura pas pour Noël et avant? Pour la Saint-Valentin? Pâques? (Des semaines et des semaines...)? Les bonbons ne serviront pas d emonnaie d'échange dans la cours de récré chez les petits? Donneront de bonnes habitudes? Créeront de bonnes associations entre plaisir et...

Pas d'accord bien sûr pour l'hypocrisie et les contradictions. Je pense que l'alimentation est à repenser globalement et pas seulement pour l'individu mais sur le plan planétaire (conférence passionnante hier à la télé, dont j'ai attrapé des passages importants: Monsieur Marsoly, de l'INRS).

Mais je rêve. On va continuer à tout détruire, les autres et nous-mêmes.

Pédagogiquement, associer gâterie, bon coup, fête et mauvaise bouffe, je trouve cela non seulement pas fort mais drôlement inadéquat.

Faudrait arrêter d'embarquer dans le système de consommation qui nous détruit et réviser nos valeurs. Un prof, un enseignant, c'est là pour éduquer, comme les parents, à qui on reproche de ne pas jouer leur rôle, souvent avec raison.

Sans compter que cela passe par dessus les consignes de la maison et les efforts des parents, possiblement.

Halloween, oui, autrement. Et beurk pour les ostensoirs de table des secrètes d'accommodements idiots et de changement de nom des fêtes. Mais la commission Tailleur- Boucher est passé avec son couperet et ses ciseaux en abolissant laïcité, intelligence, droits fondamentaux des femmes, donc des hommes...

Je ne suis pas d'accord du tout. C'est rare ici, mais ça arrive!

Zed

bibconfidences a dit…

Finalement, on aura pas droit aux bonbons dans mon école non plus, enfin, on aura pas droit d'en donner mais on empêchera pas les enfants d'en emporter. Moi ce qui me fait suer c'est l'interdiction. Qu'on soit d'accord ou pas avec les bonbons c'est affaire de choix. Que ça devienne un interdit m'inquiète beaucoup comme prof. À quel moment va-t-on arrêter les interdits?
Va-t-on contribuer au marché noir de la dent sucrée?
En cachette dans toutes les salles de profs on va sortir la bière et les boissons gazeuses, les chips et les peannuts... vive l'interdit, vive le mensonge!
Toute cette belle éducation m'irrite au plus haut point.
Qu'on mange un ou deux sacs de bonbons et qu'on lâche un peu l'ordi ça ferait du sens aussi. Qu'on interdise les bonbons mais qu'on ne donne pas plus d'heures en éducation physique, wow!
Qu'on interdise les bonbons mais qu'on augmente les cas lourds en classe, wow!
C'est tellement facile d'interdire....et ça paraît tellement bien...

Anonyme a dit…

Heu...je ne suis pas d'accord non plus...en tant qu'enseignante et en tant que maman de 4 enfants au primaire...

Je suis comme tannée que récompenses soit toujours associée avec sucreries. Il me semble, de plus, que donner des bonbons à des enfants qui vont en ramasser des tonnes le soir même et vont ensuite en manger pendant des jours...heu...je ne vois pas très bien l'intérêt. C'est encore le cercle de la consommation excessive de cochonneries. Et l'école qui doit montrer la voie à suivre ne fait qu'être le mouton qui abdique aux nouvelles valeurs commerciales...

Les enfants seraient vraiment SI malheureux de ne pas avoir de bonbons en classe le jour de l'halloween? C'est triste tout de même de faire ce constat! Des jeux, des activités spéciales, des déguisements...ce n'est pas assez?

J'ai proposé (mais trop tard) au comité de parents d'offrir aux enfants une clémentines décorée en citrouilles (avec des yeux et une bouches en collant noir...c'est très mignon)...mais les enfants auraient sûrement fait des dépressions...et que dire des tollés des parents...;-PP...

Laurence la petite démone...

Anonyme a dit…

Bibco,

La vraie difficulté, à mon sens, est d'interdire, quand c'est nécessaire, en éduquant et en expoliquant les conséquences de ce qui sera un jour, une fois adulte, un choix.

Aller dans le sens de la société de consommation, ça à mon sens, rien de plus facile et de plus valorisant à court terme. On aime le parent qui donne ce que Cela fait partie de l'enfance et à l'adolescence, on l'affirme haut et fort en testant son pouvoir et son identité. Quand les modèles plient, cela ne me rassure pas du tout. Plier n'est pas de la flexibilité mais de la mollesse et autre mais pas de la flexibilité.

C'est sûr qu'idéalement, il n'y aurait nulle part d'incohérence(surtout avec de tels superviseurs d'incohérence : les enfants et les ados, qui voient tout, tout, tout et sont à l'affut de la moindre d'entre elles!), pas de profs qui bouffent mal, plus d'éducation physique, pas de... plus de... Mais cet idéal ne viendra jamais.

En attendant ce qui ne viendra jamais, il faut composer le mieux possible.

Zed

unautreprof a dit…

Pour moi, ce n'est pas tant de ne pas pouvoir donner des bonbons vendredi(interdit à mon école) qui me dérange, car ils en auront plein ailleurs et à la quantité qu'ils reçcoivent, je ne sais pas à quel point le bonbon qu'on leur donne aura de la valeur.
Par contre, j'aimais bien, 2-3 fois par année, comme ça, distribuer un bonbon en classe, de manière inattendue.
Je ne leur donnais pas de bonbons à l'Halloween, ni de chocolat à la St-Valentin ou bien à Pâques car je ne veux pas qu'ils s'attendent à recevoir, je préfère les surprises et en donner parce que ça me tente simplement, mais je trouve que d'interdir radicalement c'est dommage. Éduquer c'est aussi montrer qu'un bonbons aux 3 mois ne tue personne. L'équilibre.

Une femme libre a dit…

Je suis contre la censure des bonbons mais je suis aussi contre les bonbons. Qu'un prof en donne dans sa classe s'il les a payés de sa poche et que ça lui fait plaisir, c'est très bien, mais que la distribution de bonbons soit institutionnalisée, c'est trop, c'est beaucoup et c'est à la limite impersonnel et vaguement ridicule, considérant la mission éducative de l'école et le fait que les mêmes enfants vont noyer leur petit sac de bonbons scolaires dans l'océan des friandises de l'Halloween. Ce qui me choque cependant profondément dans les commentaires, ce sont les ayatollahs des services de garde qui confisquent le deuxième dessert des enfants pour le remettre aux parents. Assez incroyable comme histoire intrusive dans la vie des familles!

bibconfidences a dit…

Pourquoi est-ce que je n'arrête pas de penser à Aldous Huxley?
C'est très bien comme parent de se positionner pour ou contre le fait de donner des bonbons par rapport à son enfant, y avait une famille comme ça quand j'étais petite, la maman n'achetait aucune sucrerie, mais quand ces enfants allaient ailleurs ils ne se contentaient pas de prendre ce qu'on leur offrait, ils dévalisaient la maison...
Mais ça c'est juste un vieux souvenir...
Je reste sur mes positions, c'est facile pour une commission scolaire d'interdire, mais pour ce qui est d'offrir mieux on repassera.
Cette génération en sera une de sacrifiée sur l'autel de la moralité.

bibconfidences a dit…

Je viens de lire ceci, je suis contente de voir qu'un spécialiste pense comme moi.
Dr Michael Kramer, directeur scientifique de l'Institut du développement et de la santé des enfants et des adolescents, estime que les écoles qui bannissent les sucreries à l'Halloween font fausse route.

«Je pense que c'est ridicule. Ça ne va pas aider la meilleure nutrition des enfants», juge-t-il.

«C'est beaucoup plus facile de poser des gestes comme ça que de s'attaquer aux vrais problèmes qui causent l'obésité», affirme le spécialiste, ajoutant que les efforts doivent davantage être faits pour limiter la consommation de malbouffe chez les jeunes."

La Souimi a dit…

C'est effectivement une grave erreur. Je trouve cette interdiction scandaleuse. Mais quel monde rempli de fous!
Plus question de fêter, de savourer, de s'amuser. Tout doit être planifié, calculé, inspecté, aseptisé, contrôlé. Que ça me fait ch....!!!!
Aujourd'hui, j'ai offert de bonnes grosses barres de chocolat à TOUS mes élèves et je compte bien faire la même chose jusqu'à la fin de ma carrière.
Je continue à dire et à insister sur le fait que l'INTERDICTION amène la COMPULSION. La science le prouve de plus en plus.

Sur ce, je vous souhaite une très belle journée de l'Halloween et des bonbons à volonté!

Anonyme a dit…

Plaisir... est aussi associé à alcool, à loterie, à pot, drogues, achats à crédit, consommation, sexe tout seul, etc. Pensez-vous réellement que c'est votre santé qui préoccupe les dirigeants de la société et les compagnies qui ont fait de la fête d'Halloween une manifestation commerciale qui marche à coup de millions, dorénavant?

Tiens, cela me rappelle quand on me regardait comme une extra-terrestre parce que je refusais de prendre un verre dans les fêtes... On m'avait même déjà dit que c'était difficile pour les autres qui buvaient. Un peu et on m'injectait par intraveineuse. Et je n'exagère nullement. Heureusement, grâce à l'interdiction (alcool au volant, par exemple), aux campagnes de sensibilisation, à l'éducation, les choses se sont beaucoup améliorées de ce côté.

La notion de plaisir est aussi bien forgée par notre société et ses idéologies, son arsenal de publicités et d'armes pro-consommation.

Être parent et avoir un ou une enfant qui se fasse donner des bonbons pour la fête d'Halloween, par ses modèles et en position d'autorité que sont les enseignants/tes, je serais en beau table des secrètes parce qu'on viendrait de piler sur l'éducation que je fais à la maison et de défaire en un tournemain magistral le travail de plusieurs années.

Vous souvenez-vous de l'époque où les dentistes donnaient des bonbons aux enfants? Non? Fiou! Je suis contente pour vous... Celle où on fumait dans les corridors d'hôpitaux à côté des civières des malades qui n'avaient pas de chambre et étaient parqués dans les corridors? Non? Fiou! Ça ne fait pas si longtemps...

Interdire... On a tellement peur, ici, de ce mot vilain et créateur de conflits... On a tellement peur d'avoir une colonne vertébrale, de tenir une position. J'interdirais aussi à mon bambin de deux ans de traverser la rue tout seul. Pire, il y a des choses que je lui interdirais et au sujet desquelles je ne pourrais pas lui donner d'explications. Et peu à peu, celles-ci viendraient, adaptées à son âge.

Idem pour les quatre ans aussi. Et les 14 ans aussi. Mais est-il besoin d'expliquer qu'il y a des différences entre les deux??? Et encore à 14 ans, le besoin d'encadrement est là et plus difficile encore. Je ne dis pas que j'aurais du talent : j'ai de la difficulté à tenir des positions d'autorité face à des jeunes qui usent la corde. Je ne suis vraiment pas bonne là-dedans. Aussi ne serais-je pas une bonne enseignante.

Parce qu'un jour, l'enfant, l'adolescent/e va, on l'espère (ce n'est pas garanti, mais c'est tout ce qu'on peut faire) comprendre, mais pas là. N'est-on pas nerveux/se quand fiston ou fille est amoureux/se? Ne se demande-t-on pas s'il, si elle utilisera un contraceptif? Le bon choix? Parce que là, c'est trop tard...

Parce qu'on ne peut pas demander à un enfant ou à un ado, pour certaines chgoses de comprendre les conséquences de gestes posés aujourd'hui et qui formeront toute sa vie. Parce qu'un jour, c'est lui ou elle tout/e seul/e qui choisira, contre toutes les armes de la société.

La compulsion, c'est aussi la peur compulsive du mot interdire, qui fait qu'on ne questionne pas les associations toutes faites autour du mot plaisir, imposées par la société. La société, c'est aussi nous. NOUS sommes responsables. Dix fois plus lorsque nous sommes en position d'autorité.

Manger, compulsivement, boire compulsivement, jouer compulsivement, consommer, etc... Il y a de l'éducation en masse à faire et cela veut dire aussi, de l'interdiction. Adulte, personne ne sera derrière nous pour ramasser les conséquences de nos choix. Nous nous débattrons tout/e seul/e.

Si on pense autrement, cela demeure essentiel, pour moi, de respecter les parents, en position d'autorité première en ce qui concerne la santé de leurs enfants.

Un McDo en fin d'année? Ça s'est vu! Bofff... C'est rien qu'une fois dans l'année... Et voilà tout le travail balayé parce que le parent tout seul ne peut pas grand chose contre un prof qui met de son côté l'arsenal efficace de la société de consommation, supporté par les autres collègues de classe et une armée de parents moins ...allumés, disons.

Ce qui ne remet aucunement en question toutes les excellentes choses que les enseignants/es, profs qui passent par ici font certainement en classe. (Mais n'est-ce pas pire, pusiqu'ils ont déjà une crédibilité?)

Désolée pour le long commentaire. J'ai une ostensoir d'allergie face à certaines idéologies non questionnées. Mais pas face aux personnes nécessairement : je sais faire la différence, quand elle peut être faite.

Amicalement, Zed

bobbiwatson a dit…

Décidément, les bonbons ça fait jaser! Joyeuse Halloween!

Anonyme a dit…

Tout est aussi dans la mesure...et il n'y en a plus. Mes enfants sont revenus de l'école avec un ÉNORME sac de bonbons chacun. Vraiment. Pas 1,2,3 bonbons pour faire plaisir...non...une tonne...c'est trop et ça banalise le geste. Je déteste le conditionnement récompense = bonbons...et l'habitude d'en avoir tout le temps pour n'importe quelle raison. Ce n'est plus spécial, ce n'est plus rare et c'est trop facile...je trouve.

J'ai offert une clémentine à mes élèves de secondaire 1 et ils ont été très contents. Personne ne pleurait..non,non, je vous l'assure et je suis encore considérée comme une prof cool qui a le mérite d'être conséquente avec ce qu'elle prône en classe.

Laurence la petite démone...

Sylvain a dit…

Un prof me confiait donner des timbits à l'élève de son groupe tuteur quand c'est sa fête... Il y aurait même un très petit budget (genre un seul timbit pour le fêté) poru ça... Dorénavant, faut inscrire "muffin", ça passe mieux !!! (Pourtant, à une lointaine époque, il exista des muffins qui contenait une substance illégale, non ?...)