02 septembre 2010

Quand on se censure...

Le défaut quand vous réalisez que vos collègues découvrent que vous tenez un blogue et le lisent, c'est que vous tombez inévitablement dans une certaine forme d'autocensure. À la blague, je vous dirai que, si vous voulez mon compte-rendu d'une journée à chier, écrivez-moi et je vous la raconterai, mais je m'en abstiendrai.

Heureusement qu'il y a les élèves dans une école: ça aide à adorer ce boulot.

13 commentaires:

Anonyme a dit…

Tu es permanent? Écris ce qui te plait, y'a des tonnes de précaires qui doivent se la fermer.

Le professeur masqué a dit…

Bah! Quand ça concerne une interaction précise avec quelqu'un de mon école, je demeure prudent maintenant. Mais pour le reste, je ne suis pas trop gêné de simplement dire ce qui est.

Anonyme a dit…

Toi, découvert? Il y a de fins limiers dans ton école.

Le professeur masqué a dit…

Pantoute! Y'a un ostie d'historique sur les ordis...

Anonyme a dit…

J'adore!
Se faire dénoncer par l'historique des ordi!
C'est tellement un classique. En tout cas tu dois être un homme fidèle parce que si t'as pas appris les trucs de base , cela veut dire que tu ne les a jamais utilisé!

Anonyme a dit…

C'est un peu le cas de tout le monde, non?? L'autocensure, je veux dire... Je vous raconterai bien, moi-même, quelques faits cocasses de mon administration mais, même en effaçant mon historique, je vais me garder une petite gêne... J'ai même renoncé à écrire un blog tellement, quand on est une femme, il y a de propos qu'il faut censurer... Je me contente maintenant de lire ceux des autres...

La Gaffeuse

Le professeur masqué a dit…

Anonyme 1 : fidèle à moi-même depuis un bout...

Anonyme 2: Sans vouloir vous contredire, un cerain anonymat me permettait d'être plus croustillant.

Anonyme a dit…

Tu es pourtant quelqu'un au fait de la haute technologie: l'historique n'avait pas de secret pour toi. Un trop grand sentiment de sécurité t'a fait oublier l'historique? Pas ton genre.

Le professeur masqué a dit…

Anonyme: pantoute! C'est un mythe savamment entretenu.

Lia a dit…

Un jour, un collègue à l'école m'a dit: "Je suis persuadé que tu as répondu telle chose au Prof masqué. Je le lis depuis quelque temps et je trouve que la personne qui affiche le pseudo "Lia" ne peut être personne d'autre que toi." Alors moi aussi je suis plus prudente dans mes interventions sur votre blogue dont je ne saurais me passer.

Missmath a dit…

L'anonymat sur internet, il ne faut pas trop y croire. J'ai reçu sur ma messagerie de l'école une invitation d'un prof de mathématique français qui a su, certainement pas via l'historique de mon ordinateur, que j'allais passer quelques jours en France. Missmath n'est pas très anonyme, il suffit de faire quelques regroupements et hop, on me trouve, mais celui-là, je dois dire, il m'a impressionnée.

Ceci dit, ton récit d'une journée à chier m'intéresse. Tu as mon adresse !!!

Le professeur masqué a dit…

Miss: ça ne sert à rien de ressasser des moments pénibles. Par contre, je te donne un indice: les capacités de travail en équipe d'un groupe d'enseignants...

Anonyme a dit…

L’anonymat sur Internet, c’est une illusion savamment entretenue. Il y a les historiques de navigation, les cookies, les fichiers temporaires, tous ces petits cailloux minuscules qu’on laisse au long du chemin. Il y a aussi les « grosses roches », tous ces petits programmes espions qui se téléchargent automatiquement sur nos ordinateurs, et ce, simplement en visitant en touriste la page d’accueil de certains sites, qui recueillent nos informations personnelles qui, en plus, sont revendues. Et enfin, il ya toutes les petites données que nous divulguons, certes au compte-goutte, mais qui font que, pour un moyen perspicace, ça devient un jeu de piste intéressant. C’est peut-être la rançon de la gloire : plus de lecteurs = plus de pisteurs!!!!

La gaffeuse