10 janvier 2011

NTIC et école

Dans un billet précédent, je mentionnais que les nouvelles technologies étaient parfois davantage l'apanage des décideurs en éducation que des simples exécutants sur le terrain. Même si je me sais choyé, je ne peux pas perdre de vue que, dans certains cas, on peut se question sur la pertinence de payer ainsi forfaits et équipements.

Dans le JdeM, on se penche sur le cas de l'université Concordia.

De hauts dirigeants de l'Université Concordia peuvent s'acheter des ordinateurs et même des téléphones pour la maison, grâce à une somme de 150 000 $ par année que les contribuables mettent à leur disposition pour du «développement professionnel.»

Questionné quant à ces remboursements, M. Freedman, un avocat, a affirmé que tous ces frais avaient été remboursés à même son allocation de «développement professionnel» de 5 000 $ par an. Il a déclaré que ces biens étaient utilisés à la «maison» et qu'ils étaient devenus sa «propriété personnelle», même si ce sont les contribuables qui les avaient payés.

Le haut dirigeant a laissé entendre qu'aucune politique n'encadrait le versement de cette allocation ou les achats qu'elle pouvait servir à effectuer, mais il a précisé que ceux-ci devaient «être reliés au travail, d'une certaine manière. »


J'ai de la difficulté avec des équipements publics qui sont utilisés à des fins personnelles. De plus, ceux-ci deviennent ni plus ni moins des avantages sociaux et devraient compter en ce qui a trait aux impôts.

1 commentaire:

gillac a dit…

Comme dans le cas de la Caisse de dépôt et de l'UQAM, on a ici un conseil d'administration qui dort au gaz, qui récolte ses petits privilèges et qui a totalement oublié son rôle envers les étudiants et professeurs. Dire que nos gouvernements comptent sur des centaines de conseils d'administration pour bien administrer le Québec alors qu'en fait il s'agit de "old friends network" (je le sais je suis membre de conseil en santé). Après ça, il va être difficile de vendre la hausse des frais de scolarité.