29 mars 2011

Tiens, mon Égide!

Lettre ce matin de Chantal Locat, responsable du comité de la condition des femmes à la Centrale des syndicats du Québec, concernant les propositions d'Égide Royer sur la réussite des garçons et la présence des hommes en enseignement. Quelques petites affirmations, comme ça, qui remettent en question celles de l'universitaire:


«Plusieurs prétendent que la grande présence des femmes nuirait à la réussite scolaire des garçons. Alors, comment expliquer qu'en formation professionnelle, là où les hommes représentent 59% du personnel enseignant, les garçons réussissent encore moins que les filles? Comment se fait-il qu'en Suisse, où la présence des femmes est de 75%, les garçons (92%) réussissent mieux que les filles (88%)? Qu'en Allemagne, où il y a sensiblement le même nombre de femmes en pourcentage qu'au Québec, les garçons (20-24 ans, 2008) réussissent beaucoup mieux que ceux du Québec? Le sexe n'est donc pas une compétence pédagogique.»


Personnellement, j'attends toujours de voir ou trouver les études sur lesquelles se base M. Royer.

4 commentaires:

JPP a dit…

On lira certainement avec intérêt l'avis que le Conseil supérieur de l'éducation a produit en 1999 sur la question aujourd'hui débattu.

Après avoir,notamment, fait le tour des études sur le rapport entre le succès des élèves et le sexe des enseignants, le CSE avait observé qu'il n'y en avait pas!

Voir:
www.cse.gouv.qc.ca/fichiers/documents/publications/facteurs.pdf

JPP a dit…

correction: "débattue"

Anonyme a dit…

Pas certain que le problème en soit un de chromosome (x/y).

Y a t il encore des adultes en position d'autorité dans notre système d'éducation?

Je n'ai jamais fréquenté de milieu plus infantilisant que l'éducation.

Children minding children.

Paul C.

Anonyme a dit…

Je crois que ce n'est pas le sexe d'un éducateur qui est en cause mais plutôt son attitude. La féminisation de l'enseignement ne signifie pas seulement qu'il y a plus de femmes. Cela se manifeste aussi par le fait que les valeurs et les façons de faire sont davantage des attitudes associées aux femmes: ne pas comparer les élèves, éviter de les mettre en compétition, laisser plusieurs chances de se rattraper,imposer des punitions peu sévères, etc.

Peut-être que les jeunes garçons ont besoin d'un encadrement plus "masculin"?

Stéphane Levasseur
Québec