27 avril 2020

Une crise qui révèle la vision de l'éducation d'un gouvernement

On va se le dire clairement: il n'y a aucune raison pédagogique de rouvrir les écoles québécoises. Le Québec, la province canadienne la plus touchée par la pandémie, semble bien pressée de se donner un peu de lustre en ramenant des élèves en classe. Ça sera effectué de façon régionale, à temps partiel, pour certains niveaux, mais ça sera fait.

On comprend que la manoeuvre est plus politique qu'autre chose. Certains parents qui rêvent de se débarrasser de leurs enfants encombrants, toutes ces entreprises qui espèrent retrouver leurs employés et le chemin de la profitabilité seront bien déçus.

Et si on se fie à la façon dont on gère les centres hospitaliers de soins de longue durée, on peut possiblement s'attendre au pire. Déjà, on permet aux employés de l'éducation qui vont donner un coup de main en CHSLD de revenir dans les milieux scolaires sans test ni quarantaine. Imaginez comment on gérera ce qu'on nous annonce.

Un fiasco en éducation

Si le gouvernement Legault avait voulu que les élèves fassent de véritables apprentissages, il leur aurait déjà fourni des ordinateurs comme c'est le cas en Ontario. Non, on dirait qu'il attend qu'on tombe en pénurie d'appareils électroniques ou tout bonnement que le télé-enseignement soit impossible afin que l'école continue à jouer son rôle traditionnel de garderie sociale.

De plus, s'il était sérieux, son ministre de l'Éducation, Jean-François Roberge, pour des raisons qu'on ignore, n'aurait pas rejeté du revers de la main cette offre de la commission scolaire Beauce-Etchemin de pourvoir les élèves du Québec d'un programme de formation en ligne tout aussi intéressant que celui qu'on retrouve dans la province de Doug Ford et que certains médias nous ont tant vanté.

Ce programme existe depuis des années. Il sert aux cours d'été et permet même d'obtenir un diplôme d'études secondaire dans le cadre d'une formation générale. Jean-François Roberge a donc ignoré une alternative qui aurait permis à des milliers de jeune Québécois de bénéficier d'un moyen d'apprentissage de qualité. Pourquoi? En l'absence d'une réponse officielle, les hypothèses courent et l'une d'entre elles veut que M. Roberge n'aurait pas accepté qu'une simple commission scolaire vienne au secours de son ministère.

Une école «instrumentalisée»

Ce fiasco en éducation est encore plus évident quand on songe à la façon dont le Premier ministre Legault a annoncé son intention de rouvrir les écoles:  la fréquentation ne sera pas obligatoire et on n'y fera que de la consolidation des apprentissages. Bref, de la garderie.

Les rumeurs courent dans le milieu de l'éducation que même le ministre Roberge aurait été surpris par cette annonce. Mais est-il encore dans le coup, cet homme qui a fait la preuve de son inefficacité depuis plus de six semaines? Il faut être bien naïf, pour ne pas dire plus, pour croire comme c'est son cas que les émissions de Télé-Québec, la plateforme École ouverte et les trousses pédagogiques conçues par son ministère permettraient d'assurer une continuité pédagogique aussi bonne que celle offerte par bien des écoles privées.

Cette réouverture des écoles, on a tenté de la «légitimiser» de bien des façons au cours des derniers jours.  Pourtant, il est faux de croire que, dans un environnement aussi anxiogène, les jeunes auront le plaisir de retrouver leurs amis peut-être porteurs du virus. Oublions aussi l'idée que les enseignants, avec la distanciation sociale et le stress, sauront repérer les indices permettant de dénoncer des parents abuseurs à la DPJ.  Enfin, contrairement aux souhaits de l'Association des pédiatres et du bon docteur Julien, qui semblent finalement s'imaginer bien des choses,  dans une école, en temps de pandémie, on ne donnera pas de petits déjeuners aux enfants qui ont faim.

En fait, si le premier ministre Legault a décidé de rouvrir les écoles, c'est pour des raisons sanitaires et peut-être économiques. Oublions l'éducation. De toute façon, qui s'en soucie vraiment au Québec? Croyant au principe de l'immunité collective et que les enfants sont peu atteints par le covid-19, le gouvernement veut favoriser une hausse de la contamination de la population québécoise. Pour ce faire, il «instrumentalisera» donc les écoles et les travailleurs qu'on y retrouve pour transformer chaque jeune en vecteur de contamination auprès de sa famille plus âgée et les 150 000 membres du personnel scolaire. C'est aussi simple que cela. Le corps enseignant deviendra sous peu un corps infecté à son corps défendant.

Ce faisant, le gouvernement placera sciemment des travailleurs dans des conditions de travail dangereuses qui n'ont aucun lien avec la nature même de leur emploi. Est-ce légal?  Après tout, un prof devrait oeuvrer à propager le savoir, pas un virus. Au risque de vous surprendre, la réponse à cette question est oui. Actuellement, ce gouvernement peut fonctionner par décret lui donnant d'immenses pouvoirs tout en lui permettant de ne répondre qu'à certaines questions de quelques journalistes pas toujours bien informés. Il peut même transformer un prof en concierge s'il l'estime nécessaire. MM Legault et Roberge n'ont même pas à répondre de leurs actions devant le Parlement ironiquement fermé pour on ne sait pas combien de temps.

Oh bien sûr! Des mesures sanitaires seront mises de l'avant. On prendra soin de retirer le personnel de plus de 60 ans et ceux atteints de maladies chroniques demandant un suivi régulier. Un individu dont le diabète ou l'hypertension est contrôlé devra donc se présenter au travail. Et on recommandera le port du masque pour les adultes et les élèves au secondaire. Remarquez l'astuce: entre les lignes, on comprend qu'on ne l'obligera pas puisqu'il serait impossible au gouvernement d'en fournir en quantité suffisante. Ce sera donc aux travailleurs eux-mêmes, qu'on place dans des conditions de travail extra ordinaires, de fournir leur propre équipement de protection. On a vu dans des hôpitaux et des CHSLD des soignants devant oeuvrer sans masque et blouse. Que verra-t-on en éducation? Des quantités de masques tomber du ciel?

Mais plus que tout, peut-on m'expliquer pourquoi instaurer des mesures de protection et de distanciation sociale dans une école si le but de toute cette opération est, au contraire, de favoriser la contamination? Comment des enseignants peuvent-ils se sentir respectés professionnellement alors qu'ils sont utilisés dans le cadre d'une manoeuvre aussi grossière?

Au cours de sa jeune histoire, la CAQ a parfois fait peu de cas des travailleurs syndiqués. Un exemple parmi tant d'autres: en bon comptable qu'il est, M. Legault s'imagine qu'augmenter les salaires attirera davantage de préposés aux bénéficiaires (PAB). Il a tout faux: c'est un environnement de travail sain et sécuritaire qui incite les gens à se présenter au boulot. Si quelqu'un décide de devenir PAB en courant le risque d'attraper le covid-19 pour quatre dollars de l'heure de plus, c'est l'argent qu'il aime, pas cet emploi. Quand il a suggéré une possible réouverture des écoles il y a deux semaines, jamais le Premier ministre Legault n'a mentionné les mot «enseignant» ou «personnel scolaire» tellement ceux-ci n'existent pas dans son esprit.

Qu'on se comprenne bien: il faudra en venir un jour ou l'autre à un déconfinement. Mais pas au détriment de la santé des enseignants, pas à ce moment-ci étant donné les circonstances et l'état des connaissances:

  • manque de capacité à tester les gens en grand nombre;
  • manque de capacité à tracer les personnes infectées et leurs contacts;
  • manque de connaissances sur le virus lui-même;
  • manque de connaissances sur sa transmission par les enfants (élevée ou pas);
  • manque de connaissances sur l'existence d'une immunité après l'infection;
  • manque de connaissance sur la faisabilité d'atteindre une immunité collective;
  • manque de certitude quant à la possibilité pour les milieux d'être en mesure de mettre en place les consignes de la santé publique dans des écoles parfois délabrées et mal conçues;
  • manque de blouses, de masques, de gel désinfectant, de lavabos.

À ceux qui dénonçaient le comportement paresseux de certains enseignants et clamaient bien haut que ceux-ci devaient devenir les «anges gardiens de l'éducation», j'espère qu'ils seront comblés. On les envoie stupidement au front, dénaturant la nature même de leur travail et le rôle fondamental de l'école.  Comme des soldats conscrits de force, mal préparés et mal équipés dans un combat où on connait à peine l'ennemi. Comme si on tenait à créer une source de distraction pour cacher l'hécatombe des CHSLD. Wag the dog...

L'éducation n'est pas un service essentiel, on l'a bien compris au cours des dernières semaines avec l'inaction relative du ministre Roberge: elle est essentiellement un service dont la nature varie au gré du pouvoir politique. Et il serait faux de croire que ce débat ne concerne que l'éducation: il concerne toute la société québécoise. Les experts sont d'avis que la marge est très mince en ce qui concerne le déconfinement actuellement. Il n'est absolument pas certains que nos services hospitaliers soient prêts à accueillir une deuxième vague.

Bref, le prof masqué sera véritablement masqué. Et il se souviendra.

25 commentaires:

Anonyme a dit…

Excellent article! C'est exactement ce que je pense. Ils vont ouvrir les écoles pour faire de consolidation des apprentissages et pour garder les enfants. Mes trois écoliers n'iront pas. Ils vont continuer de faire de l'appentissage à la maison et ils se rattraperont en septembre. Nous sommes bien, nous sommes en sécurité et on profite de ce temps en famille qui nous manque habituellement!

Unknown a dit…

Bien en accord avec plusieurs points. Par contre, l'argument de l'immunité collective fonctionne plus ou moins bien puisque l'on sait, maintenant, que les enfants ne seraient pas des vecteurs importants du virus.

Anonyme a dit…

Anonyme : Si vous avez cette chance, il faut en profiter. Faites attention à vous et les gens que vous aimez!

Unknow: le problème est qu'on découvre un peu chaque jour. Actuellement, pour les enfants, cela semble être le cas. Par contre, pour les adolescents, la situations serait différente. À cet égard, il aurait été intéressant de baser cette réouverture sur les essais européens. On comprend mal qu'on ouvre au Québec en même temps qu'ailleurs en Europe.

Unknown a dit…

On peut dire que c est un bon article mais faudra bien un jour cesser d avoir peur...de la peur!

Anonyme a dit…

Unknow: si ce n'est que de la peur, je vous invite à aller lécher la poignée de porte du IGA près de chez vous. :)

Anonyme a dit…

Comme c'est dommage.... c'est la faute à...... Le gouvernement Si.....
Force est de constater que le milieu de l'enseignement a TRES PEU participé à l'effort collectif.... tout en étant PROTÉGER à 100% au plan salarial et de la retraite. Aucune solution proposée dans votre article..... je plains les nouveaux professeurs qui ont encore la naiveté de vouloir changer le monde de l'éducation. Il serait temps que les besoins des enfants et des familles soient au coeur du milieu de l'enseignement et non les conventions collectives (revoir le calendrier scolaire qui date des années 50 où la mère restait à la maison, les heures de cours, les priorités éducatives,...). Peut-être que d'avoir un Ordre professionnel forcerait à prioriser les besoins des enfants.... Bref, vous encourager la perception négative de la population à votre profession.
Isabelle (maman de 3 enfants)

Marc Patrick Roy a dit…

Voilà pourquoi il faut saisir cette opportunité pour réinventer l'école. Instruire, socialiser et qualifier ne rime pas avec service de garde pour les élèves du primaire.

Unknown a dit…

Cet article résume parfaitement ma vision. Je perds confiance en ce gouvernement.

Anonyme a dit…

Anonyme 1:

inquiétez-vous pas, On va y aller sur les sentiers de la gloire comme des braves. Ça va nous faire plaisir de répandre la bonne nouvelle et la contamination. En espérant que le système hospitalier tiendra le coup.

«Aucune solution proposée dans votre article...»

Ah bon. Et pourquoi je parlais du refus du ministre de travailler avec la plateforme de la CS Beauce-Etchemin? C'était la solution idéale connue depuis 6 longues semaines. Mais ne vous en faites pas: même si on avait accepté de travailler avec celle-ci, les gens auraient chiâlé. Perso, je compte aller lécher la poignée de porte du IGA le plus proche pour être contaminé une fois pour toutes. Du moins, je l'espère. Parce qu'il parait l'immunité n'est pas garantie.

Anonyme a dit…

Moi je me demande pourquoi on n'a pas laissé les profs retourner chercher leur matériel à l'école. Je n'ai pas attendu les sites de "n'importe quoi" qu'on offre en ligne aux élèves, ni l'aide (!) de la commission scolaire. J'ai joint tous mes élèves dès le 23 mars dernier et je leur offre du travail à distance depuis pour qu'ils puissent poursuivre leurs apprentissages en lien avec le programme (pas de l'occupationnel!). Par contre, mon ordinosaure de la maison qui ne me servait qu'à du traitement de texte est sur le point de rendre l'âme et mes fiches de suivi, mes manuels, mon matériel, tout est resté dans ma classe parce que je pensais le jeudi 12 mars que je rentrerais au travail le vendredi 13. Je n'aurais besoin que de 15 minutes pour tout récupérer et je ne comprends pas qu'une entrée contrôlée du personnel scolaire nous soit refusée. Ça fait plus de 6 semaines, bozwell, et c'est encore du niaisage, de l'improvisation, du n'importe quoi. J'aimerais qu'on m'aide à travailler de façon sécuritaire et efficace...

Elaine Réhel a dit…

Quand on donne une opinion, on se montre le visage, on signe son nom, on assume complètement ce qu'on écrit. C'est facile de critiquer à visage couvert, de façon anonyme. Aucune crédibilité.

Unknown a dit…

Comme c'est là, avec tout le Purel et les gants, ça doit être assez clean.

Marie a dit…

Comme c'est dommage de parler de choses qu'on ne comprend pas et de porter un jugement si déplacé sur l effort collectif immense apporté par tout notre corps professoral au soutien social, communautaire et éducatif en cette période de crise. Continuez à être "maman de 3 enfants", pendant ce temps je continuerai à être "maman de 2 enfants, enseignante à temps plein à distance et support moral pour mes élèves, ATP bénévole, soutien à ma communauté et proche aidante de mes parents isolés depuis mars.

Marie a dit…

Comme c'est dommage de parler de choses qu'on ne comprend pas et de porter un jugement si déplacé sur l effort collectif immense apporté par tout notre corps professoral au soutien social, communautaire et éducatif en cette période de crise. Continuez à être "maman de 3 enfants", pendant ce temps je continuerai à être "maman de 2 enfants, enseignante à temps plein à distance et support moral pour mes élèves, ATP bénévole, soutien à ma communauté et proche aidante de mes parents isolés depuis mars.

Coyo a dit…

Bravo pour cet article! Je suis tout à fait d'accord! Ça me pue au nez que le gouvernement nous mente en pleine face et fasse semblant que "l'éducation" des enfants est importante!

Claudia a dit…

réinventer l'école... c'est le nom du livre de Roberge lol !!

Unknown a dit…

On parle beaucoup des enseignants, mais on ne parle pas des ėducatrices-ėducateurs en milieu scolaire, qui eux aussi sont très près des enfants. Nous aussi sommes inquietsé.

Anonyme a dit…

Unknown: clean en attendant....

Marie: certains jugent rapidement....

Coyo: je ne sais que penser.

Claudia: Oui, et j'en ai fait la critique ici: http://leprofesseurmasque.blogspot.com/2019/03/et-si-on-reinventais-lecole-un-livre-de.html

Unknown: je sais. C'est pourquoi j'essaie de plus en plus d'employer l'expression «personnel scolaire».

Anonyme a dit…

Comment on le sait? Qu'est-ce qui vous permet d'affirmer que les enfants ne sont pas des vecteurs de transmission?

Joannie a dit…

Intéressant que quelqu'un qui se place en défenseur du système d'éducation ne tienne pas compte des besoins des enfants dans sa réflexion. Comme l'association des pédiatres l'a dit (et comme bien des parents l'ont intuitivement observé), le confinement est très dur mentalement pour les enfants et au niveau de leur développement. A la lumière des connaissances actuelles sur le virus, il est clair que le confinement est plus dommageable pour les enfants que la maladie. Quant à l'allégation que les parents qui appuient le retour à l'école veulent se "débarrasser" de leurs enfants, c'est tout simplement méprisable.

Le professeur masqué a dit…

Anonyme 1: c'est l'état de la science actuellement. Des données préliminaires.

Jaannie:
1- Quand des enfants verront leurs parents être infectés et même mourir, on parlera de leurs besoins. Parce que ça va arriver. L'utilisation de l'argument «le bien des enfants par M. Legault est seulement politique. Jusqu'à lundi, le bien des enfants n'existait pas dans le discours de M. Legault. Et si je comprends bien, la plupart des États américains et des provinces canadiennes sont des tortionnaires?

2- le PM a invoqué quatre indicateurs pour évaluer son déconfinement. Même en excluant les CHSLD, la courbe ne s'aplatit pas. De plus, on commence à perdre le contrôle de quatre des grands hôpitaux montréalais. Quand une deuxième va frapper le Québec, on retournera en confinement et le bien des enfants prendra le bord des discours, croyez-moi.

Et à propos du bien des enfants, j'ai rarement vu notre société prendre vraiment soin des enfants. Pas plus que bien des écoles que la DPJ. Et encore mieux certains politiciens et économistes qui guident les mesures actuelles.

On cherchait un alibi pour confiner et on l'a trouvé.

Anonyme a dit…

Complètement d'accord avec vous. J'ai trouvé la partie "se débarrasser des enfants" aussi méprisable que vous. On ne débarrasse pas des enfants, on pense à leur sante mentale. On fait la classe au mien tous les matins mais je vois comme sont comportement a changé. Il est stressé, triste, nerveux. Il n'en peut plus de rester à la maison, de ne plus avoir sa petite vie sociale. C'est extrêmement désolant!

Jacques a dit…

Je partage grandement cet avis, enseignant depuis 1974 et grandement impliqué dans l'aide aux jeunes. Effectivement, la ligne de ceux qui critiquent est longue, la ligne de ceux qui ne font rien est plus courte, la ligne de ceux qui travaillent à améliorer les choses est presque déserte. Facile à dire, pas facile à faire. Disons que tous les enfants à la maison ont accès à l'internet et à un ordinateur, combien d'enseignants seraient capables d'être efficace? Je vais commencer à suivre le cours à la TELUQ le 4 mai malgré mon âge, et vous, que ferez-vous? Ne vous demandez pas ce que le pays peut faire pour vous, mais ce que vous pouvez faire pour lui. Bon retour au travail pour vous.

Anonyme a dit…

Jacques: cours de la TÉLUQ,. Je crée et mets du contenu en ligne depuis un bout. Mais ce n'est pas vraiment enseigner.

PM

Unknown a dit…

justement une femme aux nouvelles disait qu'elle avait hate que l'école commence parce qu'elle en avait assez des enfants....n'oubliez pas et il faut ne pas généraliser mais comment de parents que pour eux l'école c'est une garderie...je suis vraiment décu du manque d'écoute du gouvernement un jour il dise quelque chose, le lendemain c'est le contraire et quelques jours plus tard il redise la meme chose que le premier jour...pour ce qui est du retour je puis vous dire que se soit des profs, des éducateurs spécialisés, des secrétaires..il faut qu'ils se débrouillent pour la sécurité car rien n'est fourni...et en plus ces personnes la, ont des enfants qui n'auront pas de service de garde a l'école...commencons a comprendre, informons nous, et apres on pourra faire des jugements...en passant je ne suis dans le personnel enseignant....mais je les comprends