29 juin 2008

Poésie grise

As-tu entendu cette nuit mes larmes de pluie
Frapper à la fenêtre de ta chambre?

Chacune transportait un souvenir, une plainte, un gémissement.
Chacune cognait à la porte d'un coeur qui m'exclut
Et me rend prisonnier sans raison d'un monde dont je ne veux pas.

As-tu entendu cette nuit, portée par le vent, un âme qui te pleure...
Et qui , sotte comme un Christian sans Cyrano,
Ne peut que murmurer bêtement: je t'aime.

5 commentaires:

Anonyme a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Anonyme a dit…

Merci pour les mots,
ilots, cris de l'esprit
qui de poésie, grisent.

Qui tissent l'invisible
où des âmes s'abreuvent
gaies ou tristes
ou moroses
échangent sans paroles
l'essence
et l'unique.


Tout cet amour en toi va bien te revenir, d'une manière ou d'une autre. Merci de partager et de bien t'accrocher.

Ça va aller. La poésie est un puissant crayon. xox Zed

(Je viens de voir et corriger une coquille impardonnable dans un poème. C'est pourquoi le commentaire précédent a été supprimé.)

La Souimi a dit…

C'est très beau, Prof Masqué...

Le professeur masqué a dit…

Zed: j'enseigne et demande aux élèves ce que je fais, ce que je suis capable de faire, ce que je suis. Je n'appartiens pas à ces profs de musique qui ne savent jouer d'aucun instrument.

Souimi: je suis gêné. Merci.

Anonyme a dit…

Tristement joli...
Allez savoir pourquoi l' inspiration prend parfois son élan là ou le corps semble abdiquer...