Dans une réaction à un billet précédent, Groschat affirme que Foglia a avoué son erreur dans une chronique publiée hier. Ah bon! Voici l'extrait où cet auteur avoue son erreur:
RECTIFICATIF - Allons bon, voilà les linguistes fâchés. Et ils n'ont pas tort, je me suis trompé dans la première ligne de ma première chronique de l'année, et en me trompant j'ai induit que la nouvelle orthographe autorisait n'importe quoi. C'est faux. Donc, je disais dans cette première ligne : Michael Jackson est mouru en 2009. La nouvelle orthographe, dans sa logique, autorise effectivement mouru : courir-couru, pondre-pondu, tordre-tordu, mourir-mouru. Sauf qu'il fallait dire, bien sûr : Michael Jackson a mouru en 2009, et non pas est mouru. Avec mes excuses.
Reconnaissons qu'il s'agit d'une drôle de façon de s'amender. Non! Quand il a tort, Foglia a tout du sanglier: il s'entête et continue à foncer droit devant. À force de mauvaise foi, ses détracteurs finissent par lui foutre la paix, ce qui lui procure tout le loisir de continuer à écrire n'importe quoi. L'homme est parfait. Parfaitement buté.
L'avis des jeunes
J'ai lu l'extrait de la chronique de Foglia sur la nouvelle orthographe à mes élèves. Leur réaction: c'est un «gros con». Pas un «sale». Un «gros». Ils auraient bien aimé dire un «criss de con», mais je ne tolère pas qu'on sacre dans ma classe
En discutant avec mes élèves, ceux-ci ont remarqué que la nouvelle orthographe ne leur permettra pas d'écrire au son. Ils ont aussi réalisé que ces modifications sont si peu nombreuses qu'elles ne leur permettront pas de passer de passer leur examen avec une meilleure note. Vous ai-je dit qu'il s'agit de jeunes de première secondaire? Cela en dit long sur la profondeur de la pensée de M. Foglia quant au sujet qui nous occupe.
Au fait, mes gamins font peu d'erreurs d'orthographe d'usage. Ils cherchent au dictionnaire chaque mot consciencieusement ou presque. Ils commettent davantage des erreurs grammaticales (accord des noms et des verbes). Et l'une des raisons qui explique leurs difficultés en écriture est qu'on ne leur enseigne pas de manière rigoureuse la langue française, pas plus qu'on ne l'évalue d'ailleurs. Ils ne sont pas ignorants: on accepte qu'ils le soient.
J'enseigne en première secondaire et, après six mois de rigueur, de cours structurés de façon cohérente, d'évaluations impitoyables, mes élèves se sont améliorés grandement. Eux-mêmes l'ont remarqué: eux-mêmes ont surtout constaté qu'ils peuvent être bons si on les accompagne, si on les aide et si on leur enseigne de façon compétente.
Affirmer qu'on nivelle par le bas l'orthographe parce que les jeunes ne la maitrisent pas revient à leur dire qu'ils sont des incapables, qu'on abaisse le niveau de difficulté de la langue parce qu'ils sont poches. Désolé, je n'achète pas ce raisonnement méprisant.
La fameuse langue de Molière
Si, à défaut d'avoir du jugement, M. Foglia avait de la culture historique, il verrait que la langue qu'il défend n'est pas celle de Molière. En effet, la langue française est une langue vivante qui a connu de nombreuses transformations au fil du temps.
Par exemple, Molière n'écrivait pas comme on peut le lire aujourd'hui. Ainsi, vers les années 1840, on a procédé à une refonte majeure des éditions françaises. Dans certains cas, on s'est assuré cependant de bien montrer l'écart qui séparait l'élite de la plèbe.
La réécriture complète d'une oeuvre de Molière, en particulier, illustre très bien cette situation. Il s'agit de Don Juan. On a refait le tout à la sauce nouvelle orthographe de l'époque, sauf un passage: celui où deux paysans parlent afin de bien montrer qu'ils étaient des arriérés. Voici d'ailleurs comment on les laisse s'exprimer:
ACTE II*, SCÈNE PREMIERE
CHARLOTTE, PIERROT.
CHARLOTTE.- Notre-dinse, Piarrot, tu t'es trouvé là bien à point.
PIERROT.- Parquienne, il ne s'en est pas fallu l'épaisseur d'une éplinque qu'ils ne se sayant nayés tous deux.
CHARLOTTE.- C'est donc le coup de vent da matin qui les avait renvarsés dans la mar.
PIERROT.- Aga guien, Charlotte, je m'en vas te conter tout fin drait comme cela est venu*: car, comme dit l'autre, je les ai le premier avisés, avisés le premier je les ai. Enfin donc, j'estions sur le bord de la mar, moi et le gros Lucas, et je nous amusions à batifoler avec des mottes de tarre que je nous jesquions à la teste: car comme tu sais bian, le gros Lucas aime à batifoler, et moi par fouas je batifole itou. En batifolant donc, pisque batifoler y a, j'ai aparçu de tout loin queuque chose qui grouillait dans gliau, et qui venait comme envars nous par secousse. Je voyais cela fixiblement, et pis tout d'un coup je voyais que je ne voyais plus rien. (...)
La langue française a connu de nombreuses modifications au cours des âges. Et puis, on s'est assuré de la régir dans des codes, des dictionnaires. Cela lui a permis d'être facilement apprise par des non francophones, justement parce qu'elle était si étroitement normée. Si elle est devenue la langue des diplomates, c'est à cause de sa précision. Mais c'est aussi à cause de cette même précision figée qu'elle est devenu une langue qui n'évolue plus, une langue non vivante, une langue dans le vinaigre.
À cet égard, si ce sujet vous intéresse, je vous invite à consulter La Grande Aventure de la langue française, un ouvrage qui fait de loin autorité en la matière.
Peut-être que monsieur Foglia y gagnerait à le lire. Mais il ne faut pas trop espérer.
15 commentaires:
Tu prends tout cela bien au sérieux, dis donc!
Samedi dernier, Foglia a écrit ceci: «Toutes les revues de l'année l'ont passé sous silence; ce fut pourtant un évènement majeur de 2009: l'entrée en vigueur officielle de la nouvelle orthographe. On peut désormais écrire ognon ou oignon ou hognon ou hoignon, nénuphare ou nénufard; on peut écrire que l'imbécillité (ou l'imbécilité) des linguistes qui ont patenté cette réforme est incommensurable ou incaummenssurable ou inquomansurable ou inkommensurable. C'est vraiment comme vous voulez. Y a pu de faute. Soyez-en avertis: cette chronique prend le tournant de la nouvelle orthographe.
A l'évidence, cet extrait est un énoncé faux, sur toute la ligne... C'est évident. Après il faut retrouver l'intention. Faut lire le texte autrement, sur un autre niveau. Ok, il est contre cette réforme et les linguistes qui l'ont faite... On pourrait se mettre d'accord là-dessus. Il fait de la désinformation? C'est gros, me semble à soutenir... La technique va manquer son but puisque l'exagération répétitive l'auto-disqualifie.
Pour moi, c'est simplement du dépit sur un mode humoristique d'un vieux amoureux de sa langue et de ses singularités, pas de la désinformation...
D'ailleurs ce matin, Foglia dit ceci: «Levez la main ceux qui, lisant cela, ont réellement cru qu'on pouvait maintenant dire mouru et qu'on pouvait écrire hoignon. Là, voyez, pas plus de deux ou trois; et encore, ce sont des immigrés bulgares qui prennent ce cours de français presque obligatoire. Leur prof leur a dit de lire aussi Foglia, c'est facile comme tout.»
Foglia développe ce matin sa position... farouchement pour les anomalies...
Finalement, c'est la critique d'un poète et ces deux derniers paragraphes sont à méditer:
«Hon! comme j'aimerais travailler avec des experts à une réforme moderne du discours de Nietzsche. Tiens, par exemple, au tout début du Gai savoir, dans son prélude en rimes allemandes, quand il dit : Ma manière et mon langage te séduisent? Tu me suis, tu marches sur mes pas? Ne suis fidèlement que toi-même : et alors tu me suivras.
Ne pourrait-on pas simplifier par «lâche-moi les baskets»? Ou encore «fais donc à ta tête et ton cul sera pas malade»?
Mais bon, ce matin, Foglia fait une GROSSE erreur encore, la grammaire a été purifiée dans nos écoles, par les linguistes, du sens et de ses anomalies, en en créant de nouvelles...
Sale con, ce Foglia?
Mais désolé, l'argument que les jeunes sont d'accord, franchement... que peuvent-ils piger de l'éducation d'un autre temps blessée d'un Foglia sarcastique si on reste au niveau des sales cons butés?
Je pose la question...
100% d'accord. L'évolution est nécessaire. Il n'y a aucune tranche de l'histoire humaine qui n'ai mérité qu'on fige le temps!
Et d'accord avec tout le reste aussi.
*J'espère que la grande fatigue est passée*
Jonathan: je prends cela au sérieux parce que Foglia écrit simplement n'importe quoi. C'est de l'humour, un «running gag», dit-il encore pour se justifier.
Aujourd'hui, sa position est: je suis pour les anomalies langagières et je déteste ce qui les élimine, ce qui «purifie» la langue. Pauvre petit traumatisé! Il doit haïr Malherbes dans son sommeil...
Tu vois, un gag, pour être bon, doit avoir un fond, une certaine pertinence.
Si on relit les deux extraits de Foglia sur les modifications orthographiques, ou est le lien entre ce qu'il a écrit et ce qu'il défend aujourd'hui comme position?
Il n'y en a pas. C'est ce que j'appelle du n'importe quoi. De l'humour «pipi-caca-poil». Pas de véritable intention dans cet humour, sinon peut-être de choquer. Comme un ado qui pète dans un autobus pour faire rire ses copains.
Le discours de Foglia est tout bonnement incohérent. Et ces belles références à Nietzches en conclusion sont un bel écran de fumée pour cacher son imbécillité avec deux «l».
D'ailleurs, quant à moi, la dernière phrase de son texte est simplement une façon polie de dire: «Foutez-moi la paix!»
«Ne pourrait-on pas simplifier par «lâche-moi les baskets»? Ou encore «fais donc à ta tête et ton cul sera pas malade»?»
Oui, monsieur Foglia, vous avez raison. Et tant qu'à y être, laissons tous les gamins écrire à leur guise. Au son, même!
Incohérent, le bonhomme. Vraiment incohérent.
Jonathan:
Toujours à propos de l'incohérence de Foglia, ce dernier écrit: «Votre démarche (les modification de l'orthographes) est une démarche d'intégristes.» Un démarche d'intégristes qui accepte les deux graphies, la nouvelle et la traditionnelle, comme il le reconnait lui-même?
Et à propos d'intégrisme, j'aime bien Foglia quand il écrit: «Je suis, moi, furieusement pour les anomalies.» Ça, c'est de la tolérance!
On dirait un «papi nostalgie», tiens.
Cher Professeur Masqué,
T'ayant rencontré sur plusieurs blogues canadiens, j'ai voulu te rencontrer dans ton "milieu naturel".
J'ai été agréablement surpris: tu maîtrises correctement ta langue sans trop d'idiomes (particularismes) de ton pays.
J'ai également constaté que tu n'apprécies que modérément Pierre Foglia dont j'ai appris l'existence grâce à toi, Wikipedia et le blog de ce chroniqueur.
J'ai bien peur qu'il n'ait pas beaucoup l'esprit scientifique.
Son dernier article (la maladie d'Alzheimer) part du postulat que cette maladie est plus courante au Canada qu'ailleurs. Il ne s'est pas posé la question des critères objectifs de dépistage.
Il existe bien des maladies dégénératives du cerveau. Certaines peuvent être nommées différemment. Je pense aux démences séniles, par exemple. Certains spécialistes pourraient se montrer subjectifs sans s'en rendre compte. Je n'en sais rien, n'étant pas médecin.
On avait parfois le même raisonnement avec les naissances chez nous, en Belgique. La fréquence des césariennes des deux côtés de la frontière linguistique était différente. On s'est rendu compte, par la suite que le même problème était traité différemment selon l'université où le Prof avait étudié...
Voilà, j'ai "commenté" un de tes articles. C'est le premier pas qui coûte.
Amitiés.
On n'a pas la même lecture, on dirait!
La nouvelle grammaire indiscutable de ces mêmes linguistes est assez intégriste dans son ensemble en tout cas.
Évidemment, je n'ai pas reçu 15 000 courriels de gens en furie pour juger... Moi aussi, je deviendrais peut-être un peu furieusement pour les anomalies, peut-être même avec un circonflexe sur le deuxième a!
Armand: tu sais, j'aime bien les particularismes de chez moi. Chaque pays a les siens. Mais quand j'écris, c'est pour être lu (dixit compris). Il s'agit d'une grande leçon que je retiens de mes cours de journalisme et de rédaction. J'adopte alors un français plus standard, même si l'idée de «français standard a un quelque chose qui me rebute.
Continue à commenter: c'est apprécié!
Jonathan: pas la même lecture, peut-être? Il se peut aussi que les textes de M. Foglia soient suffisamment mal foutus qu'on puisse y lire vraiment n'importe quoi. Et crois-moi, rien dans les deux premiers extraits montrent qu'il est en faveur des anomalies langagières...
Pour ce qui est de la nouvelle grammaire, oui, elle a été imposée de façon intégriste et je ne partage ni ses fondements théoriques ni ses manipulations. Par contre, les modifications orthographiques ne peuvent être taxées d'intégristes comme l'affirme Foglia.
En terminant, je doute que ce monsieur ait reçu 15 000 courriels. Il a un don pour l'exagération.
Cher Professeur Masqué,
Pourquoi dis-tu "français standard" et pas "français", tout simplement?
Je suis néerlandophone et parle néerlandais à la maison, avec mon épouse.
Quand je communique avec notre ami Drew, j'ai parfois des difficultés à le comprendre.
De même, j'avais trouvé sur Internet une vieille chanson d'Afrique du Sud... Certains mots me semblaient avoir des consonances étranges.
Maintenant, je sais: l'Afrikaans ressemble au Néerlandais, mais certaines expressions sont différentes...
J'ai la même chose avec les tabarnak, le blé d'Inde ou autres mots savoureux de chez vous.
Si on veut voyager, même par Internet interposé, il faut s'adapter aux autres cultures...
Amitiés
P.S. Pour les 15000 courriels, il s'agit probablement de publicités pour des jeux de Loto ou de Viagra en solde... ;)
Armand: ici, au Québec, il y a, comment dire? certaines tensions par rapport avec la France en ce qui a trait à la langue. En parlant de «français standard», on veut ainsi marquer une différence avec le «français de France». En fait, avec le «français de Paris», si vous voulez mon avis.
Lis son texte d'aujourd'hui!
p.s. tu peux garder Professeur Masqué au lieu de "le professeur masqué oeuvre au sein de ......... gna gna gna".
Tu as lu le billet d'aujourd'hui?
cath
Voici un article que j'ai écrit sur mon blogue le 10 avril 2007 :
"Lettre ouverte à ceux qui veulent un français figé"
Mes chers amis qui voulez un français qui n’évolue pas, une langue fixée qu’on ne peut mettre à jour selon l’usage; vous qui avez passé tant de temps à apprendre les règles complexes de la langue de Racine que vous ne voulez plus avoir à en apprendre d’autres qui s’imposeraient par l’emploi du plus grand nombre. Vous qui croyez ferme qu’il existe un "français international" (sic) que l’on ne doit pas transformer, qui ne doit pas évoluer avec les besoins de ceux qui communiquent avec lui, laissez-moi vous dire ceci : aucun siècle et aucune époque n’ont possédé le français correct qu’il faut fixer pour de bon. Quand, au XVIe siècle, François Rabelais écrit dans Gargantua, « Soubdain qu'il fut né, ne cria comme les aultres enfans: « Mies! mies! », mais à haulte voix s'escrioit: « À boire! à boire! à boire! », comme invitant tout le monde à boire, si bien qu'il fut ouy de tout le pays de Beusse et de Bibaroys. », il écrit dans un français parfait, celui de ses contemporains. Quand le roi Louis XIV s’écrie : « Le roy c’est moy » [prononcez : le roué cé moué], il parle correctement le français de son temps.
Cet écart entre ce français ancien et le nôtre s’explique par le fait que la langue sert à communiquer et que, par conséquent, elle doit s’adapter aux besoins nouveaux et, surtout, ne vous en déplaise, à l’usage nouveau de la majorité. Sinon quoi ? Sinon, l’écart devient si grand entre la langue d’usage (souvent celle du peuple) et la langue écrite (souvent celle d’une certaine élite) que les deux deviennent deux langues distinctes. Vous ne me croyez pas ? C’est bien ce qui est arrivé en 842, quand deux des petits-fils de Charlemagne, Louis le Germanique et Charles le Chauve, pour se jurer assistance et fidélité contre leur frère Lothaire, ont échangé un pacte par écrit, le "Serment de Strasbourg". Le seul problème, c’est que l'entente originale rédigée en latin et en germanique n’était pas comprise par les hommes de l’armée. On leur fit donc une version en « latin vulgaire », que l’on considère aujourd’hui comme le premier texte français de l’histoire.
Vos efforts pour fixer la langue sont donc vains, car rien ne peut empêcher l'évolution linguistique. C’est pourquoi, à toutes les générations, les plus vieux se plaignent de la mauvaise connaissance de la langue chez les plus jeunes. Si le bon usage ne suit pas les besoins langagiers des individus d'un même peuple, l'usage concret et quotidien assurément le fera. Il faut le dire : les seules langues qui n’évoluent pas sont des langues mortes.
Est-ce à dire qu’il ne faut plus de règles du tout ? Non, car la fonction du langage est relationnelle, et l’on sait trop bien comment il est difficile de communiquer quand la langue s’appauvrit et se dilue. Il faut lire l’excellent essai de Georges D’Or, Ta mé tu là ? [Ta mère est-elle là ?], pour comprendre que la pauvreté du langage est une sérieuse infirmité… S’il faut pour s’exprimer richement en français aujourd’hui lire, enrichir son vocabulaire, apprendre la syntaxe et la logique de la langue, il est essentiel que tout cela soit fait avec des règles souples, adaptées au contexte et à l’usage généralisé. Il faut une langue vivante, mais encadrée. Parole de docteur.
Nostradamours: je partage entièrement.
Je suis davantage d'accord avec l'analyse de Jonathan Livingston... L'article de Foglia m'a fait beaucoup rire... j'ai trouvé hilarant son premier paragraphe... Je ne suis personnellement pas contre la réforme de l'orthographe, pas complètement en tout cas, mais je comprends les résistances des amoureux de la langue et de ses anomalies... (j'en suis) Bien sûr, oui, la langue évolue... Elle a évolué énormément en à peine quelques siècles... Mais je me demande si cette réforme de l'orthographe peut réellement faire une différence. Si la langue des élèves et des étudiants est souvent malade, ce n'est certes pas l'orthographe qui constitue le symptôme le plus grave.
Je ne comprends pas cette hyper-susceptibilité aux propos de Foglia... Il aime tellement ça, que les gens réagissent de cette façon... Réagir de la sorte est selon moi passer complètement à côté de l'occasion qu'il nous fournit de réfléchir, de discuter et parfois aussi de rire un peu!
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