Grosse nouvelle ce matin : l’Ontario interdit le cellulaire dans ses écoles. Tous les gérants d’estrades jubilent. Voilà un gouvernement qui s’intéresse aux vraies affaires et qui n’hésite pas à intervenir avec rigueur dans ses établissements scolaires. Qu’attend-on pour faire de même au Québec, province gouvernée par des pleutres à genoux devant des enfants-rois?
Euh… Et si on prenait le temps de regarder en quoi consiste cette interdiction, l’on découvrirait ceci :
«Les jeunes peuvent toutefois continuer à amener leur téléphone intelligent à l'école, par exemple pour l'utiliser sur l'heure du dîner ou à la récréation.
Des exceptions sont prévues pour permettre aux élèves d'utiliser leur cellulaire en classe s'ils ont des besoins particuliers, pour des raisons de santé ou à des fins éducatives, sous la directive de l'enseignant.»
On est donc loin d’une interdiction totale. Dans les faits, si on prend la peine de s’informer un peu, on découvrirait que bien des écoles primaires et secondaires du Québec appliquent déjà des mesures similaires à celles de l’Ontario concernant l’utilisation du cellulaire. En fait, toutes les écoles que je connais ont un règlement similaire. Elles vont même jusqu’à interdire la seule possession en classe. L’appareil doit demeurer au casier.
Bref, certains gagneraient à s’informer un peu avant d’avoir une opinion.
1 commentaire:
Il aurait fallu écrire Elle l'a tu l'affaire Tu n'est pas un pronom mais un adverbe ici Le sujet est elle....
Enregistrer un commentaire