Le premier: un examen testé
M. Hamel, directeur de la sanction des études au ministère de l'Éducation, reconnaît que l'examen dont on parle avait été préalablement testé auprès de 400 élèves. « Notre mise à l’essai est bonne, mais on s’est aperçus que des éléments nous avaient échappé. Il y a des biais qui s’étaient introduits à notre insu. »
Ouf! Nous voilà rassurés.
Le second: ne pas décourager les enfants
La journaliste du Devoir écrit: «Mais, selon lui, il ne faut pas décourager les élèves dans leur cheminement scolaire. '' C’est sûr que ce n’est jamais une situation plaisante, surtout en début de parcours, pour un élève d’être en situation d’échec. Surtout si ça ne reflétait pas son cheminement pendant l’année. ''»
Je partage la pensée de M. Hamel. Il importe de corriger des erreurs ou des examens mal foutus qui peuvent nuire injustement à la motivation d'un élève. Par contre, le principe de ne pas décourager les enfants, est-ce que c'est général et c'est valide jusqu'à quel âge?
Le troisième: ne pas savoir calculer
La journaliste du Devoir écrit: «Aux enseignants qui ne voudront pas d’un tel fardeau supplémentaire de correction à ce temps-ci de l’année, la direction de la sanction des études répond que les changements ne nécessiteront qu’une heure de travail. « On a fait des simulations pour évaluer la charge que ça représentait, sachant que les enseignants ont à peu près 25 élèves en 4e année », a expliqué M. Hamel. Il ajoute que la recorrection ne touche que 6 questions sur 20.»
Six questions sur vingt? Ce qui revient à dire que près du tiers de cet examen est... dans les patates.
Ah bon... Voici rapidement l'ensemble des tâches reliées à ce que demande cette «erreur» du MELS.
- Reprendre la pile d'examens.
- Corriger 6 questions sur 20 (pour un total de 150 réponses).
- Recalculer le total de chaque épreuve.
- Consigner les notes des élèves dans un cahier.
- Consigner les notes des élèves dans le logiciel de la commission scolaire.
- Aviser les parents des changements survenus.
Dans Le Soleil également
À noter que Daphé Dion-Viens, du Soleil, consacre aussi un article au même sujet. On y relève que c'est l'écart entre la note obtenue à l'examen et celle cumulée au cours de l'année scolaire qui a soulevé problème. Par ailleurs, Josée Scalabrini, présidente de la Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE-CSQ), indique: «Il y a des profs qui trouvent que l'examen était correct, il y en a d'autres qui pensent qu'il était trop difficile.»
Alors, une question: d'où vient tout ce cafouillage?
2 commentaires:
1h?? 150 questions en 60 minutes, je ne suis pas douée en math c'est 30 secondes par question...
C'est de la correction rapide!
Ça se fait. Mais il y a tout le reste en plus...
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