L'élève de cinquième secondaire qui a voulu faire un lipdub contre la réforme dans son école a pu retourner en classe après avoir signé un contrat de réintégration: «On a convenu que je pourrai réaliser le lipdub à l'école à condition que je change les paroles. On a le droit de s'exprimer, ce n'est pas vrai que je vais changer les paroles au complet. Je ne lâcherai pas le lipdub, on va le faire peu importe ce qui arrivera.»
Pour sa part, la directrice de l'école a refusé de rencontrer les médias, mais la commission scolaire a publié communiqué comprenant un euphémisme merveilleux: «les interventions n'avaient jamais visé à restreindre la liberté d'expression sur un sujet ou un autre, mais visaient à accompagner et à encadrer des élèves qui souhaitaient exprimer leur opinion».
7 commentaires:
Hors sujet... mais...
Parlerez-vous du SUPERBE reportage de fond du JdeM sur ce journaliste incognito dans les écoles?? Je serais curieuse d'avoir votre son de cloche sur ça!
marâtre
J'ai seulement bin de la misère avec l'idée de laisser faire faire à un gamin not' job de contestation. Bin de la misère à croire qu'il puisse, sincèrement, râler parce qu'on - les profs, le système, la direction - ne lui aurait pas botté le cul à son goût et obligé à s'instruire. Tel l'ont fait les profs d'avant avec les générations qui le précèdent.
Il s'objecte parce que c'est dans la nature d'un ti-cul de 15 ans de le faire.
Mais, que sait-il réellement des tenants et aboutissants de ce pourquoi il râle? Pas grand chose. Pire, s'il le savait, il se tiendrait à carreau.
Et nous, tout à coup, parce qu'il attire l'attention des médias et fait ce vandalisme qu'on aimerait faire .. bin, on trouve que sa liberté d'essspression serait bafouée?
Euh..
Na.
Parce que ce même môme, lorsqu'il se fait aller la liberté d'esssspression en classe, contre nous; c'est tout à coup moins défendable.
Mon 25 cents.
marâtre: je suis encore en train de rire en les lisant. Laisse-moi reprendre mon souffle.
Peste: j'ai de la difficulté à saisir ton point de vue.
On encourage ce jeune, en tablant sur son entousiasme à être contre tout. Ce qui caractérise les jeunes de cet âge. Ils seraient capable de nous obstiner sur la façon dont on écrit notre nom. Ils sont contre la façon dont on donne nos cours; dont on donne des des travaux; contre le code de vie; et très etc. Normal, c'est dans le cheminement d'un petit humain que d'être contre à un certain moment de leur vie.
J'apprends rien à personne.
Ainsi, il dénonce la Réforme? Il dénonce donc qu'on ne l'ait pas assez fait travailler en français, en math et machin? Celui depuis son primaire. Il aurait donc voulu plus de cours magistraux, plus de travaux, des évaluations plus "carrés" basées sur ses connaissances. Il est donc contre le fait que le "système" l'ait laissé se la couler plus douce que ces précésseurs. Non?
J'ai de la misère à croire à ça. Pas à 15 ans. Pas le genre de vues de l'esprit qu'il puisse maitriser.
De plus, il n'a pas connu-vécu ce que c'était avant. Comment pourrait-il faire le comparatif?
Donc, on encourage ça. On applaudit parce que, cette fois, il gueule de la même voix que bin des profs contre la Réforme.
Pourtant, lorsque le dit jeune a le même genre de réaction(s) en classe, en cours et lorsque c'est contre notre autorité qu'il en a: c'pu pareil, hein? C'est moins "intéressant" comme attitude, non?
C'est aux profs de faire des Lipdub. Pas aux élèves. Les utiliser, les encourager à le faire, c'est utiliser leur naiveté en sachant pertinemment qu'il n'y a rien de plus aisé que de pousser un jeune à être contre quelque chose. Quelque soit ce "quelque chose.
C'est ça que je voulais dire.
Désolée de heurter en me positionnant contre.
Peste: personnellement, j'ai surtout rigolé de voir une direction d'école avec une si belle «patate chaude» dans les mains. Le petit exerce son jugement critique et exploite les nouvelles technologies de l'information. Deux élémments tràs réforme!
Mais au-delà des mots, on sent l'hypocrisie de nos décideurs pour un discours qui ne leur plait pas. De plus, on peut penser que la directrice n'a pas appréciée d'être mentionnée dans la création du jeune.
Pour ce qui est de constester la réforme, je pense avoir fait ma part. Pour ce qui est de contester quand on est jeune, je suis d'accord que c'est un phénomène normal. Rien n'empêche cependant cet élève d'avoir des membres de son entourage qui aient connu autre chose (frère plus âgé, par exemple). Enfin, au secondaire, je contestais; je rêvais d'avoir du latin. je le sais: j'ai toujours été à part...
Les professeurs n'ont pas le droit d'exprimer leur opinion envers la réforme dans notre école. Je suis l'une des organisatrices de cela et je peux vous dire que si les profs avaient " osés" faire cela, ils auraient payés le prix surement par leur emploie..peut-être! Les élèves nous l'avons parce que nous sommes les premiers à la subir, nous sommes finissants et tout les tests de la réforme ont passé sur nous, Donc...!? Si les profs n'y avaient pas pensé avant, oups?
Je peux te dire qu'il y a des profs qui ont critiqué la réforme dès ses débuts. Je l'ai fait assez souvent et ouvertement.
À leur manière, bien des profs ont aussi subi cette réforme.
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