La nouvelle est passée inaperçue au Québec, mais elle suscite un certain écho dans l'Ouest canadien: un enseignant transsexuel a été congédié parce qu'on veut «protéger les élèves de la confusion sexuelle que représentent les transgenres».
Il faut dire que son employeur est le conseil scolaire catholique de Saint-Albert...
Ouins. La cause va être assez facile à plaider. Mais pourquoi le Conseil s'arrête-t-il en chemin? Pourquoi ne pas aussi bannir les homosexuels des classes de l'Alberta? Les enseignantes qui prennent la pilule ou qui ont eu recours à l'avortement?
Et puis, tiens, puisque ce conseil scolaire et l'archevêché d'Edmonton partagent les mêmes vues, pourquoi ne pas démettre aussi les prêtres abuseurs et pédophiles?
12 commentaires:
Pendant ce temps les éducatrices de garderie voilées attendent en liste (il n'y a pas d'hommes dans ce milieu) et travaillent un peu partout. Enseignent certainement.
Quand c'est que les Québécois type jello seront assez tannés pour se lever...
Zed
Bannissons l'Alberta!!!
Je propose quelque chose de tout à fait innovateur, de révolutionnaire, qui pourrait changer le monde de l'enseignement à jamais : éduquer les populations et les sensibiliser à la différence…
Je sais, c'est assez révolutionnaire, mais je crois que ça pourrait marcher…
Maisonneuve en a fait le sujet de sa tribune ce vendredi, tout de même Radiocadenas (un clin d'oeil à notre regretté Falardeau) en à parlé.
Sujet très intéressant, il soulève des passions et de grandes interrogations. Plusieurs ne sont pas prêts, l'inconnu fait si peur.
Air fou: la différence, mais pas trop.
PMT: : ) Honnêtement, les valeurs l'Ouest canadien sont souvent à mille milles des nôtres. Et on va se ramasser avec un gouvernement Harper majoritaire bientôt...
Barbare: éduquer? Cékoisa?
Dany: la nouvelle est sortie bien plus tôt, je crois. Il devait manquer de sujet...
Oui, pourquoi pas? Les prêtres abuseurs et pédophiles...
Excellent billet, clair et concis.
J'ai aussi entendu la nouvelle hier (Maisonneuve en direct). Comme le conseil veut entre autres qu'il n'y ait aucun indice se référant à la sexualité chez ses enseignants (je paraphrase, mais cela fait partie de leurs «règlements»), pourquoi ne pas revenir des dizaines d'années en arrière et empêcher les femmes enceintes d'enseigner alors que leur ventre devient apparent? Elles sont pourtant la preuve vivante d'un rapport sexuel «productif». C'est deux poids, deux mesures, ici.
C'est pas moi qui ai parlé de différence. Je crois au respect et non à l'indifférence face à n'importe quelle différence. Tu sais, non? :D
Safwan
Et moi qui croyais en l'opération du saint-esprit...
Zed
JdeM reprend la nouvelle aujourd'hui!
C'est vrai qu'il vous faut développer les "compétences" plutôt que les connaissances mais, cette situation ne fait-elle pas partie de "LA VRAIE VIE"? Il faudrait savoir si la VRAIE VIE fait partie des connaissances ou des connaissances, selon les stipulations du MELS.
@ Zed:
Mais oui, où avais-je la tête? C'est pour cette raison qu'on permet à ces femmes d'enseigner. Ah! l'athéisme, les gaffes que ça me fait faire... ;oP
L'Alberta a déjà tenté de discriminer au niveau de l'embauche des professeurs homosexuels. La Cour suprême avait rendu un jugement condamnant cette pratique comme étant anticonstitutionnelle.
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